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CHOISIR UN JOUR CI-BAS                                                                                     01 AU 15 AVRIL                                                                                                                                                                                                                 

  01 Avril 2024                           

QUEL BEAU TRÉSOR !

Si quelqu’un est disciple de Jésus-Christ, alors il est aussi nécessairement Son témoin. Le sel de la terre et la lumière du monde, voilà ce que sont ceux, et celles, qui appartiennent au Christ! Sans doute, plusieurs s’interrogent et se demandent d’où vient que les chrétiens soient décrits par de tels qualificatifs? Sont-ils ou possèdent-ils plus que les autres? Non, loin de là. Tout au contraire, ils reconnaissent bien volontiers qu’ils ne sont rien et qu’ici-bas toutes choses sont éphémères.

Mais alors, en quoi consiste leur distinction? Voici, ils ont connaissance du salut qui est en Jésus-Christ. Ils sont de simples vases de terre, mais un trésor inestimable a été déposé en eux. Quel paradoxe n’est-ce pas? En ce monde, ils ne sont rien, mais pourtant, en réalité, personne n’est plus riche qu’eux. Désormais, étant riches en Christ, leur mission est bel et bien d’en enrichir plusieurs. Remarquons-le, celui qui partage l’Évangile enrichit celui qui le reçoit sans jamais s’appauvrir soi-même! N’est-ce pas tout à fait extraordinaire? Assurément, la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée. Tous peuvent en être les heureux bénéficiaires!

Par conséquent, étant porteurs de ce Message d’Amour et d’espérance, comment ne pas en faire profiter le plus grand nombre autour de nous? Ils sont nombreux ceux qui n’ont plus d’espoir et vivent constamment dans les ténèbres. Oui, ils sont légion ceux qui recherchent la paix sans que personne ne puisse la leur communiquer. Alors, si nous nous taisons, qui les consolera et leur annoncera la voie du salut par la foi en Jésus-Christ? Soyons-en sûrs, Dieu peut encore ouvrir les yeux de plusieurs! Il peut encore faire passer un peuple nombreux des ténèbres à la lumière. C’est pourquoi, n’éteignons pas le témoignage de Jésus mais proclamons-le avec hardiesse!

Oui, dans ce monde plongé dans le mal, soyons des messagers de joie! Au milieu de la nuit, brillons comme des flambeaux, portons la parole de vie, reflétons la lumière du Christ!

Actes 26.17-18

Je t’ai choisi d’entre le peuple et les Gentils, et je t’envoie vers eux maintenant, Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints. 

 

  02 Avril 2024                           

LE TRIOMPHE EN CHRIST

Nous le savons bien, tout est hostile à ceux, et celles, qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ. Certes, les ennemis ne manquent pas: le diable, le monde et même notre propre chair! C’est pourquoi, ne soyons pas étonnés lorsque l’épreuve survient. Ne nous laissons ni surprendre ni gagner par le découragement! Au contraire, tranquillisons nos cœurs et persévérons.

Indéniablement, nous avons pris part au bon combat de la foi. Si nous gardons la parole du Christ, il est évident que nous serons traités de la même manière que Lui. Si Son témoignage est en nous, sans nul doute, nous endurerons aussi la persécution. Remarquons-le, quelle grande contradiction le Seigneur n’a-t-Il pas souffert de la part des pécheurs! Il a été rejeté, méprisé, outragé, crucifié! Les Écritures affirment qu’autrefois, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. Les choses seraient-elles devenues différentes à présent? Le cœur humain serait-il maintenant dans de meilleures dispositions? Non, bien sûr! Hier comme aujourd’hui, l’homme ne peut supporter que ses mauvaises œuvres ne soient manifestées par la lumière.

Puisque les chrétiens sont la lumière du monde, il n’y a certes rien de prodigieux à ce que ces derniers soient, à leur tour, la cible des moqueries et des railleries. En réalité, le contraire serait curieux! C’est indiscutable, nul ne peut nier l’adversité ni les luttes. Toutefois, le fait est que nous n’y sommes ni seuls ni abandonnés. Oui, Dieu nous fait toujours triompher en Christ! Telle est notre assurance. Alors, même si la course est rude et la lutte acharnée, ne baissons pas les bras. Avec détermination, continuons d’avancer envers et contre tout.

Pour finir, remémorons-nous cette parole du Seigneur Jésus qui sera, nous en sommes persuadés, une source de consolation inaltérable au milieu de toutes nos difficultés: « Vous aurez des afflictions dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

1 Pierre 4.12-13

Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. 

 

 03 Avril 2024                           

QUI SONT LES MÉCHANTS, QUI SONT LES JUSTES ?

N’en déplaise aux contradicteurs, il existe un lieu de tourments où ne se trouvent que pleurs et grincements de dents. Non, ne prêtons pas l’oreille à ceux qui le nient et font Dieu menteur. Alors, nous nous égarerions loin de la vérité et exposerions nos âmes aux plus grandes déceptions. Au contraire, prenons garde aux paroles solennelles du Seigneur et écoutons-les avec le plus grand sérieux! Certes, elles nous interpellent et, peut-être même, nous remplissent-elles d’effroi. Cependant, bien qu’elle puisse heurter, la vérité ne vaut-elle pas toujours beaucoup mieux que le mensonge? C’est certain, il n’y a qu’Elle qui puisse rendre un homme libre.

À présent, il est une grande question qu’il reste à élucider: qui sont les méchants et qui sont les justes? Comment savoir si nous appartenons à telle ou telle catégorie de personnes? C’est une évidence, sans réponse satisfaisante, la paix refusera de se laisser trouver. Toutefois, rassurons-nous, les Écritures apportent l’éclairage dont nous avons besoin à ce propos. L’étude, même sommaire, de la Parole de Dieu ne laisse planer aucun doute quant à la justice de l’homme: elle est loin, si loin, de suffire aux standards divins.

Une obéissance parfaite est requise. Or, dès le commencement, l’homme n’a fait que démontrer qu’il en est incapable. Il est assujetti à la loi du péché. Ses prétendues bonnes œuvres ne sont qu’un vernis pour tenter de dissimuler sa honte et sa nudité spirituelle. Selon toute vraisemblance, les scribes et les pharisiens étaient ceux qui connaissaient le mieux les exigences de Dieu. Or, voici ce que le Christ a déclaré à Ses disciples: « […] si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Sur la base des œuvres, quel sera l’homme qui sera justifié? Autant le dire ouvertement, il n’en est pas.

En réalité, la vraie justice, la justice de Dieu, ne se mérite pas plus qu’elle ne s’achète. Elle nous est imputée par grâce, de la part de Dieu, par le moyen de la foi au Nom de Jésus-Christ. Ceux, et celles, qui se confient en Lui, qui Lui obéissent, en sont parés. Quant aux autres, toutes leurs justices sont comme le linge le plus souillé. La distinction entre les méchants et les justes ne nous devient-elle pas limpide désormais? Ne peut-on pas la résumer par cette seule parole: « Qui a le Fils, a la vie; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. » Oui, assurément, le salut vient de l’Éternel.

Matthieu 13.47-50

Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

 

 04 Avril 2024                           

LA BOUCHE PARLE SELON LE COEUR

Sans nul doute, nous sommes maîtres des paroles que nous avons prononcées. Une fois qu’elles sont sorties de notre bouche, qui les rattrapera? Voici, elles s’envolent comme des plumes que le vent emporte. Réalisons-le, la mort et la vie sont au pouvoir de la langue. Aussi, soyons-en conscients, nos mots peuvent engendrer des répercussions désastreuses! Qui sait le mal qu’une parole dure peut induire chez l’un ou l’autre? Indéniablement, il est des blessures qui ne frappent pas l’œil mais qui pourtant sont cause de tant de souffrances. Ne prenons pas le risque d’en porter la responsabilité!

Que faire alors? La Parole de Dieu donne un enseignement sans équivoque à ce sujet: « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Certes, le défi qui se présente devant nous est considérable. Même avec la meilleure des volontés, quel homme peut prétendre le relever? Où est l’homme parfait qui ne bronche jamais en paroles? Le Seigneur l’a affirmé, c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Par conséquent, dire de bonnes choses suppose nécessairement que le cœur soit rendu tel. « Impossible! » s’écriera peut-être quelqu’un. Cela, nous ne le nions pas. Effectivement, pour l’homme, cela est hors de portée. Par contre, nous proclamons avec vigueur que toutes choses sont possibles à Dieu.

C’est une certitude, dès à présent, toutes choses peuvent devenir nouvelles. Oui, maintenant, nous pouvons naître de nouveau! « Comment? » nous demandera-t-on désormais. Écoutons le témoignage inspiré: « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu […]. » Ceux-là qui reçoivent cette parole sont crucifiés avec Christ, et s’ils vivent, ce n’est plus eux, mais c’est Christ qui vit en eux. S’il est ainsi pour nous, notre langue sera-t-elle encore un problème plus longtemps? Non, assurément! Croyons-le, si les sentiments de Jésus-Christ sont en nous, tout comme Lui, nous parlerons avec douceur et humilité. Tout comme Lui, plutôt que de détruire nous édifierons, et plutôt que de donner accès à l’adversaire, nous donnerons gloire à Dieu!

1 Samuel 2.3

Ne proférez pas tant de paroles hautaines; que des paroles arrogantes ne sortent pas de votre bouche; car l’Éternel est le Dieu fort qui sait toutes choses; et c’est par lui que les actions sont pesées. 

 

 05 Avril 2024       

QUELS SONT VOS GOLIATH ? 

Sans doute, des géants se dresseront sur notre route pour nous épouvanter. Les formes qu’ils revêtent sont diverses et variées: oppression, maladie, opposition, humain, etc. En dépit de leur apparence, l’unique objectif poursuivi est toujours le même, à savoir, nous empêcher d’entrer dans le repos de Dieu. Ces ennemis n’attendent qu’une seule chose, nous voir abandonner la course et déclarer forfait. Indiscutablement, telle serait leur plus grande satisfaction.

Néanmoins, se trouve-t-il ici quoi que ce soit d’étonnant? Certes, à ce propos, nous serions sages de tirer instruction de l’expérience du peuple qui nous a précédé. Considérons les enfants d’Israël en marche vers la Terre promise. Que découvrons-nous et qu’apprenons-nous? Ils ont traversé le désert aride, connu la faim, la soif, ou encore combattu divers peuples belliqueux. Remarquons-le, en tout ceci, le secours de Dieu n’a jamais manqué. Néanmoins, les Écritures affirment que plusieurs parmi le peuple ne purent entrer dans le repos. Pourquoi? Était-ce à cause d’une des nombreuses difficultés évoquées? Non, pas du tout. Ce fut à cause de leur incrédulité. La Parole de Dieu ne fut pas mêlée de foi en ceux qui l’entendirent. Aussi, le peuple murmura et se rebella. En conséquence, parmi ceux qui sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse, seuls Josué et Caleb entrèrent au pays promis. Quel solennel avertissement pour notre propre marche! Nombres 14:30

La sortie d’Égypte ne coïncide-t-elle pas avec notre sortie du monde en vertu de la foi placée dans le Nom de Jésus-Christ? Les israélites quittaient la servitude égyptienne et nous, celle du péché et des passions mondaines. Alors, tout parait simple et limpide. Toutefois, bien vite arrivent l’affliction, la lassitude et l’ennui pour nous éprouver. Alors, nous traversons le désert et faisons face à toutes sortes de maux. Quelle sera notre attitude? Lèverons-nous le poing ou continuerons-nous d’espérer contre toute espérance? Ici, la persévérance est de mise. Il n’est pas d’autre alternative, il faut résister et nous appuyer sur notre très sainte foi.

Finalement, les géants ne sont là que pour être vaincus. Ils ne servent qu’à ça, renforcer notre foi et nous amener à cette glorieuse conclusion: « Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous? » C’est pourquoi, ne craignons plus les Goliath et ses complices, qu’il nous suffise seulement de regarder vers le bon Berger. Le pays d’abondance est devant nous et, sans l’ombre d’un doute, Il nous y introduira! 

Deutéronome 11.11-12

Mais le pays où vous allez passer pour le posséder, est un pays de montagnes et de vallées, et il est abreuvé des eaux de la pluie du ciel. C’est un pays dont l’Éternel ton Dieu a soin; les yeux de l’Éternel ton Dieu sont continuellement sur lui, depuis le commencement de l’année jusqu’à la fin.

 

 06 Avril 2024                            

LA LUEUR À L’HORIZON 

Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, qui augmente son éclat jusqu’à ce que le jour soit en sa perfection. C’est un fait, nous ne sommes pas destinés à marcher dans le noir. En réalité, ce serait même tout à fait le contraire. À ce propos, écoutons la promesse de l’Oint de Dieu: « […] celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Certes, dans l’instant, son plein éclat n’apparaît pas. D’ailleurs, comment le supporterions-nous? À coup sûr, nous en serions éblouis et rendus comme aveugles. Cependant, à mesure que nous progressons dans la carrière chrétienne, il ne fait aucun doute que ce qui n’était au commencement qu’une lueur se révélera finalement dans toute sa clarté. Oui, indiscutablement, alors que nous croissons dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus, le jour s’impose avec toujours plus de vigueur. Et pour cause, Dieu est lumière!

Il est vrai, le monde entier est plongé dans le mal. Néanmoins, est-ce à dire que nous devons nécessairement en être participants? Non, bien sûr! Ne nous y trompons pas, nous n’avons nul besoin d’embrasser la médiocrité et la tristesse de ce monde. Si la vérité nous a affranchis, qui nous maintiendra encore dans la servitude? Aussi, pour éviter que les ténèbres ne nous environnent à nouveau, ne prêtons jamais l’oreille aux discours perfides de l’adversaire. Nous le savons, il séduit les hommes et se les soumet par sa ruse la plus antique: « Dieu a-t-Il réellement dit? » Prenons-y garde! Si nous l’écoutons, tout à coup, nous voici à nouveau dans l’obscurité. La foi s’éteint, et avec elle la lumière. Ne nous laissons pas enfermer dans la prison de l’incrédulité! Non, ouvrons les yeux de la foi et regardons plus haut! Regardons vers Celui qui nous appelle! Oui, le Seigneur nous fera marcher en pleine lumière! 

Ézéchiel 41.7

Plus les chambres s’élevaient, plus le mur d’enceinte devenait large; car il y avait une galerie tout autour de la maison, à chaque étage supérieur; ainsi la largeur de la maison était plus grande vers le haut, et l’on montait de l’étage inférieur à l’étage supérieur par celui du milieu.

 

07 Avril 2024                           

LE SALUT VIENT DE L’ÉTERNEL

Quand bien même le monde tout entier se liguerait contre nous, nous n’aurions pourtant rien à craindre si Dieu est avec nous. Les Écritures affirment que, devant Lui, toutes les nations sont comme un rien. Oui, à Ses yeux, elles ne sont que néant et vanité. Par conséquent, quel enseignement en tirons-nous? À l’évidence, il n’est pas plus difficile pour notre Dieu de délivrer soit, que l’on soit nombreux ou sans force. Et pour cause, Il ne s’assure nullement sur Ses serviteurs.

Voici, le salut vient toujours de l’Éternel. Certes, nous devrions constamment nous en souvenir. Alors, nous ne serions pas tentés de mettre notre confiance dans la chair et, sans aucun doute, bien des déconvenues nous seraient épargnées! Remarquons-le, à nous appuyer sur nos propres forces, nous risquerions de succomber rapidement à l’épuisement. En réalité, cela parait même inévitable. C’est pourquoi, sans plus attendre, détournons nos pas de ce sentier dangereux.

Que faire à présent? Écoutons la voix du Seigneur Jésus: « Ma grâce te suffit; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. » Ici se trouve notre repos. Vraiment, qu’il est doux de s’abandonner entre Ses mains! Si nous dépendons de Lui, comme l’apôtre Paul en son temps, nous pouvons proclamer: « […] quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. » 2 Corinthiens 12:10.

Non, en dépit des discours orgueilleux de ce monde, ce n’est pas une honte que de reconnaître son infirmité. Bien au contraire! Plus elle est connue et manifeste, plus la gloire de Dieu est augmentée lorsque Sa délivrance devient visible. Privés de toutes forces, qui contestera que seule Jésus-Christ nous a sauvés? Qui niera que l’excellence de la puissance soit de Dieu? En définitive, il est tout à fait notable de constater que nous ne sommes jamais plus forts qu’en pleine conscience de notre indigence. Quel paradoxe! L’explication en est très simple: notre confiance repose entièrement en Celui dont la puissance ne chancelle jamais. Indéniablement, nous pouvons toutes choses en Christ qui nous fortifie!

2 Chroniques 14.11

Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit: Éternel! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force! Aide-nous, Éternel, notre Dieu! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu: que l’homme ne prévale pas contre toi!

 

08 Avril 2024 

 NOS RÉELS BESOINS

Ne l’avons-nous pas remarqué, l’homme se crée sans cesse de nouveaux besoins. À peine a-t-il pu en combler un que le suivant a déjà paru et réamorce sa convoitise de plus belle. C’est un fait indéniable, le monde enseigne à envier toujours plus de richesses, d’honneurs et de confort. Après tout, ne dit-on pas avec raison que l’homme est un éternel insatisfait? Quelle servitude! Son cœur ne trouve jamais le repos, il reste continuellement en travail. Aussi, si l’espoir du gain tant désiré est déçu, voici que le cœur se remplit tout à coup d’amertume et de jalousie.

Pourtant, si l’homme prenait un peu de recul, sans doute se rendrait-il compte des nombreux sujets qu’il a de rendre grâces à Dieu. Peut-être apprendrait-il à apprécier avec reconnaissance tous les bienfaits dont Dieu l’a favorisé. Un dicton populaire affirme que le bonheur ne se reconnait qu’au bruit qu’il fait en partant. Malheureusement, force est de constater qu’il se vérifie bien des fois.

Quant à nous, qui croyons dans le Nom de Jésus-Christ, quel motif de mécontentement pourrions-nous exprimer? Ce ne sont certes pas après les richesses ni les grandeurs de la terre que nous soupirons. Réalisons-le bien, elles passeront et laisseront les fortunés qui y ont TOUT investi seront désemparés et désolés. Pour nous, les choses qui nous occupent, et font notre joie, sont celles d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. La perspective de l’éternité bienheureuse auprès du Seigneur, voici notre bonheur! Notre vie de piété en Jésus-Christ, voici notre contentement! Ce n’est pas à dire que nions les besoins matériels présents, pas du tout! Néanmoins, quant à ceux-là, nous sommes assurés que le Père non seulement les connaît mais qu’Il y pourvoit généreusement!

C’est pourquoi, le cœur heureux et satisfait, faisons nôtre cette parole prononcée par l’apôtre Paul: « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. »

Philippiens 4.11

Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim; à être dans l’abondance, et à être dans la disette.

 

09 Avril 2024 

 TOUTES SORTES DE BÉNÉDICTIONS

N’en doutons pas, Dieu a béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes ceux, et celles, qui sont en Christ. Indiscutablement, si nous Lui appartenons, tel est aussi notre privilège! Néanmoins, peut-être se trouve-t-il quelqu’un parmi nos lecteurs qui traverse une période difficile, parsemée de rudes épreuves, et qui réagit vigoureusement à cette affirmation tant elle lui paraît fantaisiste. En réalité, lorsque l’affliction nous atteint, ne serions-nous pas tous tentés de nous abandonner à pareille réaction? Oui, selon toute vraisemblance. « Dans ma souffrance, où se trouve le secours dont j’ai besoin? Où réside cette paix après laquelle je soupire si désespérément? » Probablement, ce sont ici les interrogations qui chagrinent l’âme troublée.

Cependant, soyons-en persuadés, en dépit de toutes ces difficultés, une chose est certaine: Dieu est fidèle et Sa Parole digne de toute confiance! Si notre attente est dans le Seigneur rien ne saurait avoir raison de nous. Est-ce à dire que la vie chrétienne normale soit exempte de douleurs? Non, absolument pas. D’ailleurs, un tel propos serait contraire à l’enseignement même du Seigneur Jésus. Par contre, bien que toutes les circonstances puissent indiquer le contraire, nous croyons fermement au caractère inaltérable de l’Amour que Dieu nous porte. Non, rien ni personne ne peut, ni ne pourra, à aucun moment nous en séparer. Quant à la délivrance que nous attendons, nous savons que Dieu n’est jamais ni en avance ni en retard mais toujours à l’heure! Assurément, la pluie du ciel reviendra et notre désert sera transformé en un étang d’eau! Ce que la vue ne discerne pas à cette heure, la foi se l’approprie.

Oui, il est possible qu’aujourd’hui notre cœur soit comme un sol aride et craquelant sous l’effet de la chaleur. Pourtant, surtout ne baissons pas les bras! Il y a de l’espoir! Soyons-en sûr, c’est seulement pour que Dieu puisse y déverser, en sa saison, les fraîches ondées de Sa grâce et de Son Amour! « Comme une terre altérée soupire après les eaux du ciel, nous appelons la rosée de Ta grâce, Emmanuel! »

Ézéchiel 34.26

Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau; en sa saison je ferai tomber la pluie: ce seront des pluies de bénédiction.

 

10 Avril 2024

GARDONS DANS NOS CŒURS CETTE ESPÉRANCE DU SALUT

Certes, de grandes perspectives s’offrent à ceux qui espèrent dans le Nom du Christ Jésus. L’espérance dont ils se réjouissent est d’une portée qui surpasse de beaucoup leur traversée en ce monde. Ils savent qu’ils auront part au siècle à venir. Ils tressaillent d’allégresse à la seule évocation de l’éternité bienheureuse qu’ils passeront en la présence du Seigneur. Là-bas, il n’y aura plus ni larme, ni deuil, ni cri, ni travail. Les douleurs de ce monde seront passées. Elles ne reviendront plus, jamais. D’ailleurs, le souvenir même de ces choses ne montera plus au cœur. Quelle pensée pleine de consolation, n’est-ce pas?

Réalisons-le, dans l’absolu, il n’y a que très peu de temps avant que nous ne rejoignions l’autre rive. Pour l’heure, il est vrai, les tentations sont multipliées et toutes sortes d’angoisses nous environnent. Néanmoins, bientôt, très bientôt, tout cela sera oublié et nous serons consolés. Oui, avant longtemps, tous ensemble, nous serons enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec Lui.

En attendant, que ferons-nous? Gardons l’espérance que nous avons comme une ancre de l’âme, sûre et solide! Alors, nous pourrons résister aux plus grandes tempêtes sans en être emportés! Ne perdons pas non plus l’occasion de consoler nos frères et sœurs par ces paroles! Oui, lorsque l’épreuve s’abat sur les bien-aimés, ayons soin de leur remettre en mémoire la douce espérance qui leur est réservée dans les cieux. Sans se lasser, invitons-les à prendre de la hauteur pour considérer le repos promis en lequel ils doivent entrer incessamment. Employons-nous enfin, autant qu’il est possible, à leur rappeler que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous. 

En somme, comptant sur la grâce d’en haut, soyons simplement de ceux qui obéissent fidèlement à cette chaleureuse exhortation: « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. » 

Esaïe 40.1 

Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu.

 

 11 Avril 2024

CONNAÎTRE LA VOIX DU BERGER

Quelle sécurité pour ceux, et celles, qui connaissent la voix du Berger. Pour ces derniers, tout est simple, il leur suffit d’écouter et de suivre Celui qui marche devant eux. Ô combien sont heureuses les brebis du Seigneur Jésus! Non, elles ne manquent de rien, jamais. Elles sont accoutumées aux eaux paisibles et la pâture ne fait défaut à aucun moment. Quant aux dangereux loups ravisseurs, ils ne peuvent rien contre les rachetés du Seigneur. Les séducteurs peuvent bien faire miroiter monts et merveilles, les brebis du souverain Pasteur échapperont. Et pour cause, elles fuient les étrangers dont elles ne connaissent pas la voix.

Remarquons-le, en ce monde rempli de toutes sortes de bruits et d’angoisses, c’est un privilège incomparable que celui d’avoir une oreille sensible à la voix du Fils de Dieu. Indéniablement, c’est une grâce tout à fait hors du commun que de pouvoir affirmer, même au cœur de la plus effroyable tempête, les paroles suivantes: « […] ton bâton et ta houlette sont ceux qui me consolent. » Psaumes 23:4.

Sans doute, tout un chacun aimerait posséder une telle assurance. Pour cela, comme nous l’avons exposé, l’obéissance à la voix du Seigneur Jésus est requise. Bien entendu, pour Lui obéir, il faut d’abord L’écouter nous parler. C’est pourquoi, prenons le temps d’étudier et de méditer régulièrement les Écritures. Oui, veillons avec un soin particulier à ce que la parole de Christ habite abondamment en nous. C’est une évidence, la voix du Berger nous deviendra familière. Dès alors, tout sera bien pour nous. Nous serons à l’abri du péril et de tous les prédateurs. Nous irons joyeusement notre chemin sous la conduite du grand Pasteur des brebis!

Jean 10.4-5

Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent point la voix des étrangers. 

 

 12 Avril 2024

 

QUEL INCOMPARABLE REPOS !

Ne nous y trompons pas, notre Dieu domine toutes les circonstances! C’est pourquoi, au milieu de l’affliction, ne prêtons pas attention aux vociférations des adversaires qui ricanent avec délectation en disant: « Où est ton Dieu? » Sans doute pensent-ils nous chagriner par ces railleries. Seulement, nous connaissons une chose qu’ils ignorent: notre Dieu est fidèle. Aussi, nous brandissons le bouclier de la foi et voici, tous les traits enflammés du malin sont éteints. C’est ici notre victoire sur le monde, nous croyons que Dieu est pour nous! Forts d’une telle assurance, même les plus épaisses ténèbres ne sauraient nous envelopper. Non, puisque le témoignage de Christ est en nous, la lumière de la vie continuera de nous éclairer sans jamais discontinuer. Le Seigneur Jésus n’a-t-Il pas promis aux Siens qu’Il serait avec eux tous les jours jusqu’à la fin du monde?

En définitive, au lieu que l’épreuve nous desserve et nous éloigne de Dieu, nous remarquons que c’est précisément le contraire qui se produit. Elle ne fait que renforcer notre foi en ce qu’elle rend Sa fidélité toujours plus évidente. C’est un fait, personne ne l’ignore, la marche chrétienne ne va pas sans douleur. Luttes au dehors et craintes au dedans, telle est indiscutablement l’expérience partagée par les myriades qui suivent fidèlement le Christ. Néanmoins, ils ne s’épouvantent pas plus qu’ils ne permettent à leur cœur de se remplir d’effroi. Mais, calmement et sereinement, ils déclarent: « Tout est bien. Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. »

Oui, pour ce temps et pour l’éternité, nous sommes à Lui. Quel incomparable repos!

Daniel 6.20

Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel: Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions?

 

13 Avril 2024

 

PRIEZ TOUJOURS, TOUJOURS !

Sans doute l’avons-nous déjà tous constaté, la marche chrétienne est rude et le chemin rempli d’embûches. Bien vite, notre enthousiasme et notre foi sont mis à rude épreuve par la fatigue et l’ennui. Alors, la perspective du découragement qui paraissait autrefois tellement lointaine semble tout à coup se rapprocher dangereusement. Voilà maintenant que la tentation de déclarer forfait agrippe notre cœur. Auparavant, la seule pensée d’un éventuel abandon nous semblait absolument inenvisageable. Pourtant, à présent, la menace est bel et bien réelle!

Une question s’impose à nous désormais, que faire en de pareilles circonstances? Baisser les armes et sombrer? Non, bien sûr que non. Crier à Dieu, voici quelle sera notre réaction. C’est Lui qui est notre seule et unique ressource. Évidemment, adopter pareille attitude n’a rien de trivial. Au contraire, lorsque le désespoir, les angoisses, l’oppression ou encore la culpabilité (avérée ou non) nous assaillent et que le cœur devient lâche, la chose parait même insurmontable.

Néanmoins, rappelons-nous que quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé. Telle est notre assurance. C’est pourquoi, veillons à ce que nul ne nous en prive. Qui ne prie pas ne peut manquer de s’égarer. En effet, sans relation avec le Seigneur, qui empruntera la voie resserrée sans périr? Autrement, pourquoi aurait-Il invité Ses disciples à toujours prier sans se relâcher? Certes, nul ne peut contester que les intentions du Christ à l’égard de Ses disciples soient bonnes. Par conséquent, selon toute vraisemblance, qui veut les dissuader de Lui obéir cherche leur perte. Pour nous, ne prêtons guère l’oreille à ces suggestions perfides. Prenons-en conscience, si nous nous retirons lorsque la tempête fait rage, il ne reste aucun abri sous lequel trouver refuge. Si nous renonçons à notre confiance en Dieu lorsque l’adversité nous atteint, il n’est plus personne en mesure de nous porter secours.

Pour finir, écoutons le témoignage du psalmiste qui s’exclame ainsi: « Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien […]. » Indéniablement, ceci est vrai pour nous aussi!

Luc 18.1

Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher […].

 

  14 Avril 2024

« Ma grâce te suffit ... »

Sans doute, il ne se trouve personne qui prenne plaisir à être affligé. Évidemment, cela se comprend aisément. Néanmoins, tout bien réfléchi, ne devons-nous pas admettre que nos cœurs sont bien plus disponibles et sensibles à la voix du Berger lorsque la tristesse les étreint? Remarquons-le, lorsque les bruits de la fête s’arrêtent, il n’est plus ni de rire ni de cris d’allégresse. Les angoisses et la solitude, ce sont maintenant les seuls compagnons qui demeurent. Alors qu’auparavant le besoin du secours de l’Éternel ne se faisait guère ressentir, ou si peu, il arrive à présent que, tout à coup, nous nous délectons comme jamais du précieux conseil de Dieu et soupirons ardemment après Sa délivrance.

S’il est ainsi, il s’en suit nécessairement que la souffrance, bien que fort désagréable, nous est pourtant salutaire en ce qu’elle nous apprend à écouter notre Dieu et à Lui obéir. Elle nous rappelle combien nous sommes insignifiants et de combien peu de forces nous disposons. Elle nous offre la possibilité de considérer, ou reconsidérer, à quel point notre faiblesse est grande et, par contraste, combien grande est la force du Seigneur.

Par conséquent, même dans les larmes, soyons reconnaissants! C’est sûr, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon Son dessein. Notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Quelle parole pleine de consolation, n’est-ce pas? En réalité, il est fort probable que les échecs et douleurs d’aujourd’hui contribuent à nous préserver de nous égarer demain.

Voici, à mesure que nous avancerons sur le chemin, nous assimilerons une heureuse leçon, celle du renoncement. La fidélité de notre Dieu, telle sera notre unique assurance. Désormais, au milieu des innombrables afflictions, notre joie perdurera et nul ne nous la ravira! Oui, notre joie résidera dans cette seule parole qu’a prononcée notre Seigneur Jésus: « Ma grâce te suffit; car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » Ô que bienheureux sont tous ceux, et celles, qui se confient en Lui!

Ecclésiaste 7.3

Mieux vaut la tristesse que le rire; car, par la tristesse du visage, le cœur devient joyeux.

 

 15 Avril 2024

DES RICHESSES ÉPHÉMÈRES

Étrangers et voyageurs, voici ce que nous sommes ici-bas. En ce monde, nous l’avons tous constaté, l’homme recherche les richesses, les honneurs et la gloire. Néanmoins, quel avantage en aura-t-il? Aucun de ces biens ne durera. Par conséquent, à quoi bon s’en mettre en peine? Pourquoi donner tant de travail à son cœur pour un gain aussi dérisoire? Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité.

Certainement, nous sommes heureux si nous usons du monde comme si nous n’en usions pas. Sans aucun doute, détachés des choses de la terre, rien ne peut freiner notre élan au sein de la carrière chrétienne. Est-ce à dire que la légèreté et l’oisiveté soient encouragées? Absolument pas. Il est tout à fait entendu que les affaires de cette vie doivent être envisagées avec sérieux et sagesse. En réalité, notons-le bien, l’activité elle-même n’est pas en cause, ce sont les motivations qui l’accompagnent. Quelles sont nos aspirations? Quels sont nos objectifs? Où est notre trésor, là sera aussi notre cœur.

Indiscutablement, si nous nous affectionnons aux choses d’en haut et qu’elles nous occupent, de toute évidence, nous n’aurons que faire de celles de la terre. Alors, la perspective de briller devant les hommes, d’attirer les regards, de laisser une trace, en un mot, de se faire un nom, n’aura plus d’attrait à nos yeux. Seule la connaissance de Christ nous deviendra précieuse. Garder la foi, la foi dans le Nom du Seigneur Jésus, voici tout ce qui nous importera.

C’est pourquoi, pour l’heure, nous ne mettons en peine de rien, courons seulement vers le but! Oui, achevons notre course avec joie! Une fois la ligne d’arrivée franchie, la récompense promise nous reviendra! Nous remporterons le prix de notre foi, le salut de nos âmes!

Actes 20.24

Mais je ne me mets en peine de rien, et ma vie ne m’est point précieuse, pourvu que j’achève avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, pour annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu.