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CHOISIR UN JOUR CI-BAS                                                                                     16 AU 30 AVRIL                                                                                                                                                                                                                 

  16 Avril 2024 

NE BAISSONS PAS LES BRAS 

Il est entendu que les circonstances de la vie se révèlent souvent fort éprouvantes. Néanmoins, combien nous sommes heureux si, en dépit de ces dernières, nous persévérons à chercher notre refuge auprès du Tout-Puissant. Là, indiscutablement, nous sommes à l’abri de tous dangers. Pour nous en convaincre, nous n’avons qu’à considérer le glorieux exemple de notre Seigneur Jésus. Trouvons-nous qu’Il fut déstabilisé un seul instant par quelque événement que ce soit? Non, à l’évidence. Et pourtant, de l’opposition Il en a certes rencontré, et des afflictions, c’est bien peu dire qu’Il en a endurées! Quelle était donc le secret de Sa paix si profonde? Voici, Il s’en remettait toujours à Son Père. Sa dépendance vis-à-vis de Lui était absolue. Réalisons-le, Sa vie de prière était abondante et rien n’entravait Sa relation avec Dieu. 

Et maintenant, qu’en est-il de nous? Face à l’adversité, face à une mauvaise nouvelle, quelle est notre attitude? Malheureusement, ne nous faut-il pas admettre que, bien souvent, notre tendance naturelle consiste plutôt à nous éloigner de Dieu qu’à nous en approcher? Désemparés et déboussolés au milieu de la tempête, l’angoisse nous étreint, la peur nous domine et le cœur devient lâche. Pour ainsi dire, il semblerait alors que la foi ait fondu comme neige au soleil. À ce stade, le courage manque et il parait impossible de s’approcher du trône de la grâce. En définitive, il ne reste plus que l’incompréhension, le repli sur soi-même et la confusion. 

Toutefois, à présent, quelle qu’ait été notre expérience, oublions ce qui est derrière et avançons vers ce qui est devant. Non, ne baissons pas les bras, il n’est jamais trop tard! Sans plus attendre, apprenons de notre Maître et appliquons-nous à placer nos pas dans les Siens. Comme Lui, retirons-nous, à l’écart, et cherchons la présence de Dieu! Comme Lui, recourons sans cesse à la prière! Assurément, nous marcherons en assurance et ne manquerons pas de reconnaître qu’en effet, le juste n’a pas à craindre les mauvaises nouvelles! Croyons-le, notre cœur sera ferme, se confiant en l’Éternel! 

Matthieu 14.13 

Et Jésus, l’ayant appris, se retira de là dans une barque, en un lieu écarté, à part. Et quand le peuple le sut, il sortit des villes et le suivit à pied.

 

17 Avril 2024                         

UNE CONFIANCE INNÉBRANLABLE

En définitive, nous devons bien l’admettre, notre influence sur l’environnement qui nous entoure est fortement limitée. Parfois, sans que l’on ne puisse rien y faire, tout semble vaciller sous nos pieds. Il ne parait y avoir aucune prise, rien sur quoi s’agripper pour éviter de sombrer. Alors, au milieu de l’épreuve, de la tempête tumultueuse, il ne se trouve aucun repos, nul endroit où reposer sa tête pour trouver quelque soulagement.

Que faire en de pareilles circonstances? Se débattre pour s’enfoncer encore davantage? Se résigner et abandonner le combat? Non, bien entendu. Considérons un instant le témoignage des Écritures à propos d’un des épisodes de la vie de Noé. Alors que ce dernier se trouvait dans l’arche avec sa famille, il est tout à fait évident que Noé n’avait aucun pouvoir ni sur la crue ni sur la décrue des eaux qui l’entouraient. Il ne voyait rien et n’avait pas idée de ce qu’il se passait à l’extérieur. Pourtant, la Parole de Dieu ne nous rapporte pas que son cœur en fut un tant soit peu troublé. Mais alors, quel était le secret d’une paix si abondante? Un examen, même superficiel, du récit inspiré nous enseigne à ce propos. Indiscutablement, Noé se reposait sur Dieu. Il avait confiance en Lui et, de ce fait, s’appuyait fermement sur Lui. Après avoir épargné Noé et avoir refermé l’arche sur lui, Dieu l’aurait-Il maintenant abandonné pour le laisser partir seul à la dérive? Bien sûr que non!

Quel grand encouragement pour nous, n’est-ce pas? Regardons, Dieu a livré Son propre Fils pour nous tous. Quant à ceux qui croient en Son Nom, la Bible l’affirme, la dette contractée à cause du péché est acquittée. Oui, à la croix, le Christ en a payé le prix. L’Oeuvre est achevée. Tout est accompli. Désormais, tout comme le fut Noé, les hommes sont invités à se mettre à l’abri de la colère qui doit s’abattre sur le monde. Soyons-en conscients, par la foi dans le Nom de Jésus, nous entrons dans l’arche du salut. À l’intérieur, nous sommes définitivement mis à couvert de la condamnation. Par conséquent, le repos de Noé, le repos de la foi, ne peut-il pas maintenant devenir nôtre? Qu’avons-nous encore à craindre? Si nous sommes dans l’arche, vents et marées peuvent bien se déchaîner, notre sécurité est assurée. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?

Oui, véritablement, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Ceci est vrai que le chemin soit verdoyant ou aride, que nous soyons malades ou en santé, las ou plein d’énergie, dans la joie ou dans la peine… Une seule chose importe, demeurer dans l’arche, garder la foi dans le Nom du Seigneur Jésus!

Genèse 8.9-11

Mais la colombe ne trouva pas où poser la plante de son pied, et elle retourna vers lui dans l’arche; car il y avait de l’eau à la surface de toute la terre. Et Noé avança sa main, la prit, et la ramena vers lui dans l’arche. Et il attendit encore sept autres jours, puis il lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.

 

18 Avril 2024                   

PLUS QU’UNE LUTTE MAIS BIEN UNE GUERRE

Il est vrai, celui que le Fils de Dieu affranchit est véritablement libre. Il n’est point de doute à ce sujet. Pourtant, comme nous nous en sommes probablement rendus compte, bien que la liberté soit acquise, nous n’en goûtons pas immédiatement l’effet dans toute sa plénitude. La chair, et ses affections mondaines, sont toujours bel et bien là. Force est de constater qu’elle ne rend pas les armes. Au contraire, elle livre même toutes ses forces pour tenter de reconquérir le cœur dont Christ est désormais devenu Maître. C’est peu dire que la lutte est parfois féroce…

Évidemment, nous aimerions tout de suite être mis en possession du pays promis. Néanmoins, est-ce réellement à souhaiter? Réalisons-le, l’ivresse d’une liberté subite nous exposerait au grand danger d’oublier l’Éternel notre Dieu. Nos cœurs risqueraient de s’élever en disant: « Ma puissance et la force de ma main m’ont acquis ces biens. » Arrivés là, qu’aurions-nous gagné de plus? Notre dernière condition serait alors pire que la première. Nous le savons, Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles.

Maintenant, conscients de la victoire décisive remportée par le Seigneur au Calvaire, avançons et emparons-nous du pays. Sans aucune hésitation, mortifions ce qui dans nos membres tient à la terre: la fornication, la souillure, les affections déréglées, la mauvaise convoitise ou encore l’avarice. Toutefois, à chaque nouvelle bataille remportée, à chaque nouvelle parcelle que foulera notre pied, n’oublions jamais d’en rendre gloire à Dieu. La délivrance ne découle jamais de nos efforts mais toujours de la seule grâce de Dieu. Indéniablement, ce ne sera pas notre triomphe qu’il faudra célébrer, mais bien celui du Christ qui a vaincu et nous rend vainqueurs. Croyons-le, si notre appui est en Lui, tous nos ennemis, si redoutables soient-ils, tomberont les uns après les autres.

À présent, alors que nous marchons, qu’il ne nous arrive pas de perdre espoir à l’occasion de tel ou tel rude combat. Quand bien même il nous arriverait de perdre une bataille, et même plusieurs, ne restons pas à terre! Non, ayons bon courage et relevons-nous! Le Seigneur a vaincu le monde, Il a déjà remporté la guerre! C’est une certitude, en Jésus-Christ, la victoire finale nous est assurée!

Deutéronome 2.31

Et l’Éternel me dit: Vois, j’ai commencé de te livrer Sihon et son pays; commence à t’emparer de son pays, pour le posséder.

 

19 Avril 2024                            

LE CHEMIN ÉTROIT

Le Dieu de toute grâce nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ! Quelle déclaration extraordinaire, n’est-ce pas? Qui peut en mesurer la portée? Ne le remarquons-nous pas, à l’aune du jour d’éternité, les joies comme les douleurs de la terre deviennent tout à coup toutes relatives. Oui, tout cela passera.

Toutefois, que personne ne se méprenne, ce n’est pas à dire que l’épreuve soit anecdotique et, encore moins, insignifiante. Non, pas du tout! On ne peut raisonnablement pas nier les souffrances qui jalonnent la marche. Indéniablement, elles sont bel et bien réelles. D’ailleurs, ce n’est certes pas sans raison que le Seigneur évoque une porte étroite et une voie resserrée comme devant mener ceux qui les empruntent à la vie. Néanmoins, face à ce grand défi, nous possédons une grande et précieuse espérance. Bientôt, même très bientôt, nous serons auprès du Sauveur. En quoi consiste notre consolation sinon en ce que la perspective de l’éternité bienheureuse subsiste toujours devant nos yeux?

Alors nous avançons, alors nous marchons et, coûte que coûte, nous persévérons! Il est tout à fait évident que notre investissement ne se situe pas dans les choses de la terre. Ici, au contraire, nous renonçons à nos vies et ne regardons pas à la dépense. Qu’importe si l’homme extérieur se détruit puisque l’homme intérieur, quant à lui, est renouvelé de jour en jour! En réalité, notre seul et unique désir est d’être trouvé en Christ. Dans l’absolu, tout le reste n’est que vanité et rien d’autre n’a la moindre importance. Notre cité est dans les cieux et, là-bas, nos cœurs se trouvent déjà!

Aussi, avec l’apôtre Paul et, par la grâce de Dieu, nous pouvons affirmer sans hésitation: » […] tout bien compté, j’estime que les souffrances du temps présent ne sont point comparables à la gloire à venir qui doit être révélée en nous. »

1 Pierre 5.10-11

Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. A lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles! Amen.

 

20 Avril 2024 

CE QUI EST PASSÉ EST PASSÉ, REGARDONS VERS L’AVENIR

Sans doute, nous aurions parfois de quoi être perplexes si nous arrêtions nos regards aux choses visibles. N’est-ce pas vrai? La foi ne semble plus briller autant qu’autrefois, les progrès dans la marche ne paraissent plus aussi évidents qu’au commencement. Au contraire, ce serait même plutôt le sentiment amer de reculer qui prédominerait désormais. « D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux-ci? » serions-nous tentés de nous écrier.

Pourtant, qu’en est-il en réalité? Réellement, Dieu nous aurait abandonnés au milieu de la route sans aucune miséricorde? Impossible, nous savons bien que Sa fidélité va jusques aux nues. Indiscutablement, Dieu n’est jamais loin de nous. En revanche, peut-être nous sommes-nous écartés, peut-être avons-nous baissé les bras pour retourner à ce que nous avions vomi autrefois. C’est possible, et indiscutablement, le constat en est humiliant.

Toutefois, même ici, la grâce de notre Dieu peut nous atteindre. Oui, souvenons-nous, où le péché a abondé, la grâce a encore plus abondé. Le Christ n’a pas changé, Il reste invariablement le même et ne rejette pas un de ceux qui se présentent à Lui. C’est pourquoi, quelle que soit notre situation et quoi que nous ayons fait, ne nous laissons pas accabler par les propos de l’accusateur. Non, il n’est pas trop tard, jamais trop tard! Ne restons pas figés sur des échecs ou déceptions passées. Soyons lucides, nous n’en changerons plus rien à présent. L’apôtre Paul nous offre un précieux conseil à ce sujet: « […] je fais une chose: oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus. »

Engagés sur cette voie resserrée, rappelons toujours à nos cœurs une chose essentielle, nous ne sommes pas seuls! Voici, Dieu est avec nous, Emmanuel y est notre Guide!

Psaumes 46.6

Dieu est au milieu d’elle; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin.

 

21 Avril 2024                            

C’EST SEULEMENT PAR LA GRÂCE QUE NOUS SOMMES DEBOUT

Nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent. Avec quelle détermination ne devrions-nous pas poursuivre la recherche de la sanctification! L’objectif étant que la lumière de Christ brille toujours davantage à travers nous. Après tout, nous l’avons bien saisi, il est question de vie ou de mort! Si le témoignage de la grâce de Dieu s’étiole en nous, comment le monde en sera-t-il au bénéfice?

Indéniablement, il nous est nécessaire, même indispensable, d’être sanctifiés par la vérité, sanctifiés en Jésus-Christ. Nous avons grand besoin que Ses sentiments soient en nous. En un mot, il faut que Christ vive dans nos cœurs par la foi. Alors, nous serons Ses témoins puisque tel qu’Il est, nous serons aussi dans ce monde. Avec équilibre, sagesse et douceur, nous avertirons les hommes du sérieux danger qu’ils encourent à emprunter la voie large et spacieuse. Pressés par l’amour de Christ, nous ne cesserons d’exhorter à la repentance et à la foi au Nom du Fils de Dieu. Conscients de la ruine soudaine qui doit survenir, nous n’aurons que ces paroles en bouche: « […] nous vous supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! »

Ayant obtenu grâce, ne cherchons-nous pas tous moyens à en faire participer d’autres en nous faisant tout à tous! Non, ne prenons pas la posture du donneur de leçons. Ne regardons jamais notre prochain avec dédain ni mépris comme si nous étions quelque chose de plus. Rappelons-nous toujours, c’est par grâce que nous sommes debout, c’est par grâce que nous sommes sauvés. Si nous l’oublions, bien vite l’orgueil gagnera nos cœurs, et nous tomberons. C’est pourquoi, soyons humbles et mesurés, cherchons à édifier plutôt qu’à détruire. Oui, l’homme est pécheur, et il est tout à fait nécessaire de l’affirmer. Autrement, nous scellerions une partie de l’Évangile. Néanmoins, et par-dessus tout, ne manquons surtout pas de diriger les regards de ceux qui écoutent vers le glorieux Sauveur.

Voici, Jésus-Christ est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu! Le Christ s’est livré Lui-même pour nous! L’homme est perdu mais, ô grâce infinie, l’espoir d’un grand salut a été révélé! C’est ici l’Amour de Dieu! C’est ici le témoignage qui nous a été confié et qui doit se répandre partout!

Esaïe 49.2

Il a rendu ma bouche semblable à une épée tranchante; il m’a couvert de l’ombre de sa main; il a fait de moi une flèche aiguë, et m’a caché dans son carquois.

 

22 Avril 2024                            

LA DOUCE VOIX DU BERGER

Finalement, si nous suivons le Berger, quel danger avons-nous à craindre? Certainement, nous devrons braver bien des périls sur la route. Toutefois, face à eux, ne laissons pas nos cœurs se fondre. C’est vrai, les ennemis sont nombreux, menaçants et parfois tellement impressionnants. Mais ne l’oublions jamais, notre Sauveur est puissant, tout pouvoir Lui a été donné dans le ciel et sur la terre. Après tout, que sont devant Lui les montagnes qui nous semblent infranchissables? Que sont devant Lui les vents impétueux et les eaux déchaînées qui s’élèvent pour nous barrer le passage? Il ne redoute ni les plus profonds abîmes pas plus que les cimes les plus élevées. Non, le Seigneur n’est certainement pas en peine de tout cela. Toujours, Il délivre Ses brebis pour leur faire emprunter un sentier uni!

Aussi, si aujourd’hui nous sommes las et fatigués, ne nous faut-il pas humblement admettre que c’est sans doute parce que nous avons oublié de nous reposer sur le Berger? Alors, nous le remarquons, le pas se fait de plus en plus lourd et les difficultés paraissent tout à coup insurmontables. Fort probablement, le sont-elles réellement pour nous. C’est-à-dire que, quant à nous, nous ne pouvons pas changer la mer en terre sèche, pas plus que nous ne pouvons passer à pied dans le fleuve. Force est de constater que nos ressources sont tellement limitées. La vérité est que si nous comptons dessus, bientôt nous serons à bout de forces et, avant longtemps, nous ne manquerons pas de nous égarer. Seul le Pasteur peut nous ouvrir la voie. Il est le seul qui puisse nous faire marcher en assurance.

Et maintenant, que nous reste-t-il à faire? Simplement écouter la douce voix du bon Berger. Voici le conseil que donne le Seigneur Jésus: « Ne crains point, crois seulement. » Les Écritures l’affirment, même les insensés ne peuvent s’égarer sur le chemin que le Seigneur montre à Ses rachetés. Quelle consolation pour nous qui ne savons discerner notre droite de notre gauche, n’est-ce pas? C’est pourquoi, veillons soigneusement à ce que nos yeux soient toujours fixés, non sur nos circonstances, mais sur Celui qui nous en rend victorieux! Oui, c’est une certitude, Dieu nous fait toujours triompher en Christ!

Psaumes 66.6

Il a changé la mer en terre sèche; on passait à pied dans le fleuve; là nous nous sommes réjouis en lui.

 

23 Avril 2024                            

NOUS AVONS LA JUSTE PART

Nous le savons bien, ils sont nombreux ceux qui prétendent vivre sans Dieu ni Maître. Ils pensent vivre libre de tout joug et s’estiment heureux de pouvoir mener leur propre barque en croyant n’avoir de compte à rendre à personne. Pour l’heure, peut-être les apparences leur donnent-elles raison. D’ailleurs, ils ne manquent généralement pas de le faire remarquer avec fierté et suffisance. « Où est ton Dieu? » ricanent-ils d’un air effronté comme pour affliger ceux qui craignent Dieu. Avouons-le, il n’est pas rare que les méchants croissent et prospèrent. Selon toute vraisemblance, tout leur réussit. Néanmoins, ce qu’ils ne savent pas, c’est que leur ruine viendra subitement. Bientôt, ils seront fauchés comme l’herbe et leur souvenir disparaîtra de dessous les cieux. Alors, que restera-t-il de toute leur gloire, de leur grand train et de leurs abondantes richesses? Rien, tout sera irrémédiablement perdu.

Non, ne portons pas envie à ceux-ci. Il est tout à fait certain qu’il est préférable d’être maltraité, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché. Après tout, qu’avons-nous à faire des richesses du monde? Certes, ce ne sont pas elles que nous convoitons! Indiscutablement, la connaissance de Jésus-Christ, vaut plus, qu’aucun autre trésor: le Seigneur a les paroles de la vie éternelle! À côté, tout est fade et sans intérêt. Réalisons-le, le riche de la terre n’a que son or et son argent rouillés pour se consoler et en lesquels se confier. Quelle tristesse! Qui pourrait l’envier?

Nous le voyons bien, les perspectives d’avenir sont tout à fait différentes selon que nous appartenons au rang des méchants ou à celui de ceux, et celles, qui craignent Dieu. Les premiers ne trouvent leurs délices que dans les choses de la terre sans jamais se soucier du sort éternel de leur âme. Les seconds savent bien qu’ils ne font que passer ici-bas et s’affectionnent aux choses d’en haut d’où ils attendent aussi leur Sauveur. C’est pourquoi, ne soyons jamais amers comme s’il nous manquait quelque chose! Les Écritures l’affirment: en Christ, nous avons tout pleinement! Indéniablement, c’est ici la bonne part qui ne nous sera jamais ôtée!

Psaumes 37.1

Psaume de David. Ne t’irrite pas contre les méchants; ne porte pas envie à ceux qui font le mal.

 

24 Avril 2024      

UNE VIE DE PÉTALES DE ROSES

Sans nul doute, nous désirons tous, et toutes, porter du fruit à la gloire du Père. Tous nous désirons être disciples du Seigneur Jésus et Lui ressembler. Seulement, n’allons pas croire ceux qui prétendent que cela va sans peine ni douleur. Certes, ils se jouent de nous et ne cherchent que notre confusion. Bien entendu, la réalité est tout autre!

Pour nous en convaincre, il suffit de considérer la vie de l’Homme parfait. Du fruit, Jésus en a porté, cela est indiscutable. D’ailleurs, aujourd’hui, nous vivons par Lui et nous sommes encore au bénéfice du travail de Son âme. Néanmoins, avons-nous déjà considéré le prix consenti pour que, de pauvres que nous étions, nous soyons faits riches? Le Christ n’a reculé devant aucun sacrifice. La bible ne laisse jamais entendre que Sa vie fut un chemin parsemé de pétales de roses. Ce serait même exactement le contraire! « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance […] », tels sont les mots employés pour décrire notre glorieux Sauveur.

Bien qu’Il fût le Fils de Dieu, Il a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Nous savons bien où L’a mené Son obéissance parfaite: à la mort de la croix. Le Fils s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ces siècles corrompus, selon la volonté de Dieu notre Père. Aussi, c’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. Il n’y a pas de mystère, si le Seigneur n’y avait pas consenti, nous serions irrémédiablement perdus.

Maintenant, quant à nous, si nous aspirons à suivre les traces du Seigneur, il est évident que nous ne pourrons pas échapper au renoncement. Certainement, il nous faudra aussi prononcer ces paroles: « […] non pas comme je veux, mais comme tu veux. » Si, comme Jean-Baptiste, nous affirmons: « Il faut qu’Il croisse et que je diminue », n’en soyons pas surpris, le Père mettra tout en oeuvre pour former le caractère de l’Agneau en nous.

Il est vrai, être émondé peut-être très douloureux. Néanmoins, quel bonheur de porter du fruit à la gloire du Père! Quel bonheur de reconnaître de plus en plus la vie de Christ en nous! Lui a pu dire: « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui M’a envoyé, et d’accomplir Son oeuvre. » Ô que Dieu permette que Ces merveilleuses paroles puissent devenir nôtres! Là est la vraie liberté, là est le vrai rassasiement pour nos âmes!

Jean 15.2

Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit.

 

25 Avril 2024                            

REMET-TOI À DIEU

Indéniablement, l’Éternel est un abri contre la tempête et un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Véritablement, qu’ils sont heureux tous ceux qui se confient en Lui! Ils peuvent marcher tranquillement sans jamais craindre quoi que ce soit. Et pourtant, c’est peu dire qu’il en existe des sujets d’être épouvantés ici-bas! D’ailleurs, à ce propos, il est probablement inutile de chercher à convaincre qui que ce soit. Remarquons-le, quel contraste saisissant entre la joie de celui qui prend appui sur l’Éternel et les frayeurs du malheureux qui est sans Dieu dans le monde!

Pour nous, nous nous savons aimés d’un bon et tendre Berger, et cela nous suffit. Qui pourrait bien ravir une brebis de la main du Seigneur Jésus? Bien que chahutés quelquefois, notre sécurité n’en demeure pas moins parfaite. Sous Sa garde, il peut certes nous arriver de nous blesser mais de nous perdre, jamais! Oui, le Seigneur a soin de nous. Quelle douce consolation pour nos âmes, n’est-ce pas? Dans les moments difficiles et douloureux, à quoi bon s’angoisser et se débattre? Nous ne ferions que nous épuiser et nous enfoncer toujours plus. De même, à quoi bon nourrir des inquiétudes pour le lendemain? Voici, il prendra soin de ce qui le regarde!

Évidemment, que personne ne se méprenne, il ne s’agit ici ni d’un appel à la légèreté pas plus qu’à la paresse, absolument pas! Non, bien loin de là! Il s’agit tout simplement d’un appel à la foi, à la confiance en Dieu! Que ferons-nous alors? Soyons sérieux et fidèles dans tout ce que nous entreprenons. Pour le reste, ayons seulement soin de nous attendre au Seigneur. Nous le savons bien, nous ne pouvons avoir aucune influence sur la plupart des événements. Par conséquent, pourquoi nous en mettre en peine?

Notre espérance réside en Celui qui est Maître des temps et des circonstances. Voilà notre paix, voilà le repos pour nos âmes! C’est une certitude, si nous sommes convaincus que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein, alors aucune nouvelle, même mauvaise, ne pourra faire trembler nos cœurs. En un mot, voici ce qu’il y a à retenir de ces quelques lignes: « Remets ta voie à l’Éternel et confie-toi en Lui, et Il agira. »

Psaumes 37.7-8

Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur ; Ne t’irrite pas, ce serait mal faire.

 

26 Avril 2024                            

DEMEURER DANS LA DOCTRINE DE CHRIST

Certes, le fait de faire des miracles et de grands prodiges attire la renommée et les honneurs des hommes. Néanmoins, qu’en avons-nous à faire? La gloire de l’homme ne dure qu’un temps et finit immanquablement par se ternir. À quoi bon courir après? Par ailleurs, soyons conscients que le fait même de prophétiser, de chasser les démons ou d’accomplir des miracles au Nom du Seigneur Jésus ne prouve en aucune manière que nous Lui sommes nécessairement agréables. Croyons-nous que quelqu’un soit davantage aimé de Dieu sous prétexte qu’il accomplit une oeuvre quelconque en Son Nom? Non, assurément.

Pour s’en convaincre, considérons la vie de Jean-Baptiste. Écoutons quel glorieux témoignage le Christ Lui-même en a rendu: « En vérité, je vous dis, qu’entre ceux qui sont nés d’une femme, il n’en a été suscité aucun plus grand que Jean Baptiste […]. » Pourtant, il n’a accompli aucun miracle. Par contre, tout ce qu’il a dit à propos du Fils de Dieu était vrai. Par-là, nous reconnaissons ce qui importe vraiment: demeurer dans la doctrine de Christ. Ceux-là ont et le Père et le Fils. Par opposition, quiconque s’en écarte, n’a ni l’un ni l’autre. Ne nous y trompons pas, la vérité dans le cœur de l’homme, voilà ce que Dieu aime. La foi en Christ est ce qui nous rend agréables à Dieu, rien d’autre. Les bonnes œuvres en découlent mais ne la précèdent jamais.

Maintenant, épargnons-nous des douleurs et beaucoup d’amertume, cessons une fois pour toutes de porter envie à nos frères, à nos sœurs, parce que leurs œuvres sont, à nos yeux, plus grandes ou meilleures que les nôtres. Nul besoin ici de laisser nos cœurs se tourmenter. Comprenons que Dieu nous a tous aimés, preuve en est qu’Il a donné Son propre Fils en propitiation pour nos péchés. Rendons-nous compte, le Père nous appelle désormais Ses enfants! Quel Amour incomparable! Qu’aurions-nous besoin davantage pour parvenir au contentement? Pourquoi continuer plus avant à tirer la couverture à soi? Réalisons-le, nous avons déjà tout.

Désormais, nous sommes libres de nous réjouir pleinement de l’oeuvre que Dieu accomplit, même s’Il emploie pour cela d’autres personnes que nous. À présent, pourquoi perdre encore du temps? Réjouissons-nous dans le Seigneur!

Jean 10.41

Et il vint à lui beaucoup de personnes qui disaient: Jean, il est vrai, n’a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme-ci est vrai.

 

27 Avril 2024                            

DIEU L’A PROMIS

Ne doutons pas de la Parole de Dieu, elle est ferme et digne de toute confiance. Nous le savons bien, Dieu appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient. C’est une évidence, mieux vaut se fier aux paroles qui sortent de Sa bouche qu’à ce que nos yeux voient. Nos sens peuvent nous tromper, l’espérance que nous plaçons dans le Seigneur, jamais! Certes, bien souvent, nous devons avancer à contre-courant et tenir pour vrai ce qui, selon toute vraisemblance, parait impossible. Néanmoins, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

Quant au peuple ancien, il fut dit: « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne […]. » Au commencement, remarquons-le, rien ne le laissait encore entrevoir. La promesse de Dieu, tel était le seul et unique appui. À vue humaine, l’aventure s’annonçait d’ailleurs des plus périlleuses. Face aux innombrables dangers à braver et aux ennemis redoutables à affronter, la foi était assurément le seul bouclier du peuple. Mais les Écritures nous en donnent une fois de plus la preuve, ce que Dieu dit, Il l’accomplit. Le peuple est entré en terre promise.

Ce qui était vrai hier, l’est naturellement encore aujourd’hui. Aussi, quant à nous, il nous est dit qu’en Christ nous sommes de nouvelles créatures. Nous devons faire notre compte d’être morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Les mouvements et les pensées de nos cœurs suggèrent-ils le contraire et s’opposent-ils à ce que nous nous accordions à cette réalité? Qu’importe! Nous vivons de foi et, par elle, nous nous approprions les précieuses promesses de Dieu qui sont toutes « Oui et Amen » en Christ. Nous croyons envers et contre tout! Nous sommes convaincus qu’en dépit de toutes les apparences, aux yeux de Dieu, nous Lui demeurons agréables en Christ.

Indiscutablement, la vie chrétienne est une véritable course et un réel combat. Nonobstant cela, prenons courage! Marchons avec assurance car le Seigneur est fidèle. N’ayons crainte, notre confiance en Lui ne nous tournera pas à confusion. Notre espérance prendra corps, ce n’est qu’une question de temps. C’est pourquoi, patientons et persévérons! Oui, le Seigneur achèvera l’oeuvre qu’Il a commencée en nous!

Josué 1.3

Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse.

 

28 Avril 2024                            

DIEU EST PLUS FORT QUE NOUS

Le salut vient de l’Éternel. Nous avons beau regimber, il en sera toujours ainsi. Par conséquent, à quoi bon lutter avec Dieu? C’est en vain que l’on se démène, que l’on cherche à obtenir Sa faveur en échange de nos efforts pour Lui plaire. Agissant ainsi, l’homme estime ses œuvres suffisamment bonnes pour satisfaire les exigences de Dieu. En réalité, ce n’est ni plus ni moins que de la présomption. Après tout, ce qui importe vraiment est de savoir ce qu’en pense le Seigneur, n’est-ce pas? À ce sujet, il nous est dit que toutes nos justices sont devant Lui comme le linge le plus souillé. Inutile donc de les entasser puisqu’elles ne sont pas agréables. Certes, le message ne pouvait être plus clair!

Le nom de Jacob signifie « supplanteur ». Reconnaissons-le, d’une manière ou d’une autre, nous sommes tous tels! Le péché est comme collé à nos cœurs et les œuvres de la chair n’en sont que la manifestation extérieure. Tous, nous sommes transgresseurs de la Loi. Tous, nous sommes des rebelles. Toutefois, malgré ce constat navrant, le cœur reste obstiné. L’homme ne peut admettre qu’il est perdu et que ses fruits ne sont que ronces et chardons. Orgueilleux et suffisant, il persiste à prétendre atteindre la justice par ses propres moyens.

Pourtant, il est une grande leçon que nous devons apprendre: seuls, nous ne pouvons rien faire. Le salut ne se mérite pas. Non, notre Dieu n’est le débiteur de personne. Si quelqu’un doit être sauvé, cela devra nécessairement être par grâce. Si nous comprenons cela, assurément nous aurons fait un grand pas. Meurtris par la conscience de notre péché et de l’irrémédiable condamnation qu’il attire sur lui, vidés de toute confiance propre, nous sommes maintenant tout disposés à recevoir le don de Dieu.

Oui, désormais, nous sommes prêts à porter nos regards vers le Crucifié, le Christ Jésus qui paie pour nous. À présent, devant l’Oeuvre accomplie, avec reconnaissance et humilité, nous baissons les armes. Aussi, dès cette heure et pour jamais, nous abandonnons les haillons de notre prétendue justice pour revêtir la justice parfaite de Jésus-Christ, notre précieux Sauveur!

Genèse 32.25

Et quand cet homme vit qu’il ne pouvait le vaincre, il toucha l’emboîture de sa hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob fut démise, pendant qu’il luttait avec lui.

 

29 Avril 2024                           

LA PRIÈRE EST LA SOLUTION

Le psalmiste s’est écrié: « Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien […]. » Quel privilège, en effet, de pouvoir s’enquérir de Son précieux conseil. Alors, nous ne courrons pas le risque d’être pris au dépourvu par les diverses circonstances que nous réserve la journée. Si nous feuilletons les pages du Nouveau Testament, nous ne manquerons pas de découvrir que le Seigneur Jésus Lui-même en usait ainsi. Il se mettait à l’écart, bien souvent aux aurores, pour connaître la volonté de Son Père. Nous ne l’ignorons pas, le Christ est notre exemple. À nous désormais de suivre Ses traces!

Néanmoins, force est de constater que la mise en pratique s’avère généralement bien plus difficile que la théorie. N’est-ce pas l’expérience de tous nos lecteurs? Le fait est qu’elles sont innombrables les raisons qui nous empêchent de trouver le chemin de la prière. Pour les uns, ce sera la fatigue ou les douleurs, pour les autres la culpabilité, les soucis de la vie ou encore le manque de temps. Quoi qu’il en soit, le résultat reste le même. Nous nous privons des eaux vives dont Dieu seul est la source. Petit à petit, nous nous asséchons jusqu’à devenir complètement secs et découragés. Certes, notre adversaire ne peut que s’en réjouir. Agissant ainsi, nous nous affaiblissons et, par conséquent, nous devenons des proies bien plus dociles et vulnérables.

C’est pourquoi, conscients de ce danger, par la grâce de Dieu, ressaisissons-nous! Quelqu’un croit qu’il est trop tard? Quelqu’un pense que le Seigneur rejettera sa prière? Mensonge! Mensonge! N’écoutons pas ces suggestions pernicieuses. Que dit le Christ sinon « Venez à Moi […]. » ou encore « […] je ne mettrai point dehors celui qui vient à Moi. »? Nous lisons que par Lui nous avons, les uns les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Le Christ nous a réconciliés avec le Père. Dès lors, nous avons été rendus agréables dans le Bien-Aimé. Qui nous empêchera à présent d’avoir part à la communion bénie qui est avec le Père et avec Son Fils? Ne craignons pas, approchons-nous!

Certainement, l’Éternel est un refuge pour quiconque se retire vers Lui!

Exode 34.2-3

Et sois prêt au matin; et monte, dès le matin, sur le mont Sinaï; tiens-toi là devant moi, sur le sommet de la montagne. Mais que personne ne monte avec toi, et même que personne ne paraisse sur toute la montagne; que ni brebis, ni bœufs ne paissent même près de cette montagne.

 

 

30 Avril 2024                            

NE SOYONS PAS PARESSEUX DANS LA FOI 

Seuls ceux qui franchissent la ligne d’arrivée remportent le prix de la course. Ceci, nous le savons bien. Parfois pourtant, le pas se fait tellement pesant, n’est-ce pas? Le genou à terre, lassés et découragés, il semble qu’une simple brise suffirait désormais à nous faire déclarer forfait. Seulement, si nous succombons à cette tentation, il va sans dire que les conséquences seraient désastreuses. Alors, nous aurions absolument tout perdu. 

Après avoir renoncé à Christ, quel repos reste-t-il? Qui nous consolera et quelle sera notre espérance? Si les Écritures affirment ouvertement que nous avons tout pleinement en Christ, il parait tout à fait évident que, sans Lui, nous sommes entièrement dépouillés. En somme, une fois engagés dans la carrière chrétienne, il n’est plus question de rebrousser chemin. La paix ne se laisserait alors plus jamais trouver. Maintenant, nous connaissons que Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. Maintenant, nous sommes convaincus que nul ne vient au Père que par Lui. Impossible d’emprunter un autre sentier sans se perdre. 

Que faire alors? Marcher, continuer d’avancer coûte que coûte. En dépit des embûches, des chutes et des blessures, suivons fidèlement le Pasteur. Envers et contre tout, Il nous mènera jusqu’au bout. Notons-le bien, c’est Lui qui le fera. Il est le Berger et nous sommes Ses brebis. Soyons lucides, la victoire finale ne dépend absolument pas de nos propres capacités. Indéniablement, nous faisons fausse route si notre confiance est dans la chair. Tôt ou tard, elle nous trompera. Non, ce qui nous fait remporter la victoire sur le monde, c’est notre foi. Nous croyons que, selon Sa promesse, le Seigneur est avec nous et nous prenons appui sur Lui. 

Quelqu’un se sent faible et incapable de faire un pas de plus? Tant mieux! Il lui sera d’autant plus simple de se confier dans le Sauveur. Nos infirmités ne sont certes pas un obstacle, notre incrédulité l’est indiscutablement. À ce propos, écoutons les douces paroles du Sauveur: « Ma grâce te suffit; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. » Quelles extraordinaires paroles de consolation! Nos cœurs peuvent bien cesser de s’alarmer à présent. Retenons-le, en dépit de toutes les apparences, tout est bien si notre foi est dans le Nom de Jésus-Christ. Aussi, ne craignons plus, croyons seulement. Bientôt, très bientôt, la course s’achèvera et nous hériterons des précieuses promesses! 

Hébreux 6.12 

Afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.