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16 Février 2024
NOTRE SEUL ESPOIR, CHRIST RESSUSCITÉ !
L’amour se réjouit de la vérité. Certes, lorsque nous la voyons, lorsque nous reconnaissons le témoignage de Christ, nous ne pouvons qu’être remplis d’allégresse. Au contraire, si un frère ou une sœur s’embourbe et se laisse séduire par le mensonge, nos cœurs se déchirent. Voici, nous faisons tous, et toutes, partie du même Corps dont le Seigneur Jésus est le Chef. De ce fait, est-il possible que nous restions indifférents lorsque nous voyons une brebis du Seigneur s’égarer loin du Berger? Pouvons-nous rester impassibles lorsqu’un bien-aimé est à bout de forces, près du désespoir et de l’abandon? Non, évidemment. Voici, si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. Si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Remarquons-le, notre bonheur dépend de celui du Corps.
Toutefois, dans la pratique, ne devons-nous pas admettre que la tendance naturelle favorise plutôt l’égoïsme et l’individualisme? Avons-nous vraiment un ardent amour les uns pour les autres? Sommes-nous capables d’un amour fraternel qui soit sans hypocrisie? Pouvons-nous nous réjouir de la grâce de Dieu dans la vie d’un frère, ou d’une sœur, sans lui porter envie? Ce sont pourtant autant de choses que les Écritures nous prescrivent.
« Mission impossible! » s’exclamera peut-être l’un d’entre nous. Vrai! Pour le vieil homme, l’objectif est tout à fait hors de portée. Mais, l’avons-nous oublié, n’avons-nous pas appris qu’en dehors de Christ nous ne pouvons rien faire? C’est Lui qui est notre unique espoir! Souvenons-nous de cette parole de Jean-Baptiste à propos de Jésus-Christ: « Il faut qu’Il croisse, et que je diminue. » Indiscutablement, elle doit aussi s’appliquer à nous. Voici quelle sera alors notre confession: « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi. » Dès alors, croyons-le fermement, si le Christ habite dans nos cœurs par la foi, si nous avons Sa pensée et que nous demeurons dans Son Amour, nous saurons aimer et nous réjouir librement avec ceux qui marchent dans la vérité!
3 Jean 2-3
Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité.
17 Février 2024
CHRIST JÉSUS DONNE LA VIE ÉTERNELLE
L’homme peut bien amasser des trésors dans ses greniers et augmenter sa science. Néanmoins, si ce sont ici ses seuls biens, il ne possède que peu de choses en réalité. Au jour de la détresse, à qui criera-t-il? Qui répondra à ses angoisses et aura compassion de lui? Sa folle sagesse le délivrera-t-elle? Ses richesses lui porteront-elles secours? Non, bien évidemment. Reconnaissons-le, la ruine est la seule issue de l’homme qui s’assure ainsi. Bien qu’il ne le sache pas, et malgré les apparences dont il se pare, un tel homme est malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.
La connaissance du Seigneur Jésus, voici ce qui nous enrichit réellement. Indiscutablement, rien ne nous est d’un réel profit sinon de croire que Jésus est le Christ. N’en doutons pas, il n’est rien qui soit plus précieux que de Le connaître. En comparaison, tout le reste est absolument sans valeur. « Pourquoi? » dira quelqu’un? Tout simplement car, sous le ciel, il n’y a aucun autre Nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Qui a le Fils, a la vie; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. En d’autres termes, privés de Lui, nous voici misérables et dans le dénuement le plus total. En revanche, quant à ceux qui appartiennent à Christ, toutes choses sont à eux.
C’est pourquoi, quelle que soit notre fortune en ce monde, surtout veillons à ne pas en faire notre gloire. Elle ne durera pas. Plutôt, réjouissons-nous dans le Seigneur. Chérissons plus que tout autre chose la relation entretenue avec Christ notre Sauveur. Sans l’ombre d’un doute, il s’agit de la bonne part qui ne nous sera jamais ôtée!
Jérémie 9.23-24
Ainsi a dit l’Éternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel.
18 Février 2024
LA RÉMISSION DES PÉCHÉS
Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Cette déclaration ne suffit-elle pas à notre bonheur? Si nous savons ceci, nous pouvons vivre le cœur serein. En réalité, nous pouvons bien tout ignorer si seulement nous connaissons et croyons l’Amour de Dieu. Inutile alors d’entreprendre de grandes recherches pour comprendre le pourquoi et le comment des choses. Oui, épargnons cette peine à nos âmes. À n’en pas douter, ces innombrables affaires auxquelles l’on s’emploie ne sont que des vanités et ne procurent que rongement d’esprit.
Voici, notre Dieu fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter. Quel est l’homme, quelle est la femme, qui puisse saisir, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’oeuvre que Dieu fait? Il nous faut l’admettre, Sa science est bien trop élevée pour que nous puissions y atteindre. C’est pourquoi, cessons notre entêtement. Sachons-le, nous n’en pourrons tirer aucun profit. Maintenant, qu’il nous suffise seulement de nous reposer sur la fidélité de Dieu. Apprenons-le, c’est dans le calme et la confiance que sera notre force. Bien que les circonstances laissent peut-être parfois supposer le contraire, tenons toutefois pour certain que la Parole de Dieu s’accomplit infailliblement. Certes, c’est un Roc insubmersible!
Or, quelle est la promesse qui est faite à l’humanité? Quiconque croit en Jésus-Christ, reçoit la rémission des péchés par Son Nom. Telle est notre espérance. Désormais, elle peut aussi devenir la vôtre. Si votre barque est chahutée au milieu de la tempête, cet Appel est pour vous dès à présent: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. »
Job 9.10-12
Il fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter. Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas; il passe encore, et je ne l’aperçois pas. S’il ravit, qui le lui fera rendre? Qui lui dira: Que fais-tu?
19 Février 2024
LES ÉCRITURES RENDENT TÉMOIGNAGE DE JÉSUS-CHRIST
Bien que l’homme ne puisse comprendre l’oeuvre de Dieu dans sa globalité, il a pourtant dans son cœur la pensée de l’éternité. Qu’adviendra-t-il après les quelques jours de cette vie? Où irai-je? Tant que ces questions ne trouvent pas de réponses satisfaisantes, il ne peut y avoir aucun repos. La peur de la mort est comme collée à nous. Quoi que nous fassions, quelles que soient nos occupations, elle est là et ne donne aucun relâche.
Mais alors, que faire et où aller? Où sera notre délivrance? Qui soulagera notre fardeau? Écoutons ce que dit la Parole de Dieu. Certes, Il n’est pas insensible aux angoisses de nos âmes. Que nous apprennent les Écritures? Dieu a mis toutes choses sous les pieds de Son Christ. Voici, l’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort. Par conséquent, pour qui espère en Son Nom, il n’est désormais plus aucune raison de la craindre! Quelle grâce extraordinaire, n’est-ce pas? Remarquons-le, le Seigneur ne satisfait pas la curiosité des hommes. Les Écritures sont presque muettes en ce qui concerne nombre de sujets en rapport avec la création. Elles sont même d’une grande sobriété à ce propos. Par contre, incontestablement, Dieu répond au vrai besoin de sa créature. Il nourrit son âme. Il déclare à l’homme ce qu’il est et les relations que son Créateur souhaite entretenir avec lui.
Ainsi, le témoignage du péché de l’homme est éloquent et, plus encore, celui de la grâce de Dieu. Aussi, l’homme qui L’écoute trouve la paix et le repos. Oui, l’Éternel montre aux pécheurs le chemin qu’ils doivent tenir. Quel est-il? En réalité, comme nous l’avons déjà laissé entendre, il porte un Nom, Jésus-Christ. Le pardon des péchés, la réconciliation avec Dieu et la vie éternelle s’obtiennent par la foi au Fils de Dieu. Sans aucun doute, Il est vraiment le Sauveur du monde. Comprenons-le, c’est ici le message essentiel que nous devons recevoir et auquel nous devons obéir. Le reste n’a absolument aucune importance.
Pour finir, réalisons-le bien, les Écritures rendent témoignage de Jésus-Christ. Le but recherché n’est pas, bien entendu, de contenter l’insatiable curiosité de l’homme. N’en doutons pas, l’unique objectif est que, grâces à elles, nous connaissions le Seigneur et qu’ainsi, nous vivions par Lui! Ne nous est-ce pas tellement plus avantageux?
Ecclésiaste 3.10-11
J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux hommes pour s’y exercer. Il a fait toute chose belle en son temps; même il a mis l’éternité dans leur cœur, sans que l’homme puisse toutefois comprendre, depuis le commencement jusques à la fin, l’oeuvre que Dieu fait.
20 Février 2024
UNE DETTE PAYÉE PAR CHRIST
La Parole de Dieu ne cesse de l’affirmer, le bien n’habite pas dans l’homme. En lui, rien n’est sain. Tout est contaminé par le péché. À quoi bon regimber contre ce témoignage? Pourquoi s’entêter à maintenir le contraire? Inutile de soigner les apparences. En le faisant, en réalité, nous ne sommes rien de plus que des sépulcres blanchis. La source du mal n’est pas extérieure. Non, elle vient de l’intérieur, elle vient du cœur. C’est pourquoi, n’en doutons pas, si guérison il doit y avoir, elle devra commencer d’abord par là.
Que ferons-nous désormais? Tout d’abord, il est impératif de reconnaître notre état. Nous sommes ruinés, il faut l’admettre. Autrement dit, il n’y a aucun remède. Certes, ceux qui ne sont pas malades n’ont aucun besoin d’être guéris. Le Seigneur l’a affirmé ouvertement, Il est venu pour chercher et sauver que ce qui était perdu. Ensuite, la foi est requise, la foi en Celui qui justifie l’impie. Remarquons-le, reconnaître son péché et pleurer dessus n’apporte pas le pardon.
Qu’avons-nous à offrir à Dieu en échange de nos âmes? Pour que sa dette Lui soit remise, l’homme doit apporter une rançon que Dieu accepte. Toute la question est de savoir où il peut la trouver. La conscience, maintenant éveillée et troublée par la perspective du jugement divin, la recherche sans relâche. Tant que ce précieux trésor lui échappe, il n’est ni paix ni repos en vue. Les angoisses perdurent, et perdureront, jusqu’à ce qu’enfin le regard se porte sur le Christ.
Ébahis, nous découvrons que le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui à la croix. Dieu nous a aimés et a envoyé Son Fils en propitiation pour nos péchés. Voici, la dette est payée pour ceux qui ont foi en Lui. Avec reconnaissance et soulagement, nous écoutons ces paroles du Christ: « Tout est accompli. » C’est ici la Bonne Nouvelle, c’est ici l’Évangile! Oui, là où le péché a abondé, la grâce y a abondé par-dessus!
Esaïe 1.5-6
Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile.
21 Février 2024
CELUI QUI SE CONFIE EN L’ÉTERNEL EST PLUS QUE GAGNANT
L’homme a beau chercher le repos ici-bas, ses espoirs finissent invariablement par être déçus. Toujours son cœur est troublé et tourmenté. Ceux, et celles, qui ne peuvent se satisfaire de vulgaires mensonges pour tromper leur malaise l’admettent bien volontiers: ce monde est un désert. Il ne s’y trouve aucune stabilité, pas plus que d’eau pour étancher sa soif.
Peut-être quelqu’un parmi nos lecteurs est également parvenu à cette douloureuse conclusion. Peut-être éprouve-t-il cette sécheresse et soupire après du repos pour son âme. Dans ce cas, voici le conseil que nous donnent les Écritures. Du début jusqu’à la fin, elles ne cessent d’exhorter l’homme à ne placer sa confiance qu’en Dieu. Pour preuve, écoutons ce que nous rapporte le prophète Jérémie: « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance! » Peut-il y avoir déclaration plus limpide? Les circonstances difficiles sont-elles épargnées à un tel homme? Non, pas du tout! Certes, diverses épreuves fondront sur lui. Certes, de violentes et puissantes tempêtes s’abattront probablement sur lui. Néanmoins, s’il garde la parole du Seigneur, si Dieu seul est son rocher, qu’a-t-il à craindre? Qui le privera de sa joie dans le Seigneur, et qui le privera de la paix qu’Il donne?
Dans la pratique, qu’il soit abattu ou plein d’assurance, sa confiance en Dieu ne diffère pas. Il sait que, quoi qu’il arrive, son Dieu est fidèle. Tel est son repos. Maintenant, n’en doutons pas, nous pouvons aussi faire cette expérience. Véritablement, le Seigneur Jésus invite encore aujourd’hui à s’approcher de Lui: « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. » Combien douces sont ces paroles pour une âme épuisée et las, n’est-ce pas? C’est pourquoi, prêtons-Lui une oreille attentive et obéissons-Lui! Avant longtemps, pour sûr, nous pourrons nous associer au psalmiste et affirmer le cœur rempli d’allégresse: « Mon âme se repose en Dieu seul; c’est de lui que vient mon salut. »
Psaumes 62.2-3
Mon âme se repose en Dieu seul; c’est de lui que vient mon salut. Lui seul est mon rocher, ma délivrance, ma haute retraite; je ne serai pas beaucoup ébranlé.
22 Février 2024
LE TRIOMPHE EN CHRIST SEULEMENT
Nous le savons, rien n’est plus excellent pour un homme, ou une femme, que la connaissance du Seigneur Jésus. Néanmoins, conserver ce témoignage est loin d’être chose aisée. Mieux vaut en être conscients pour éviter d’aller au-devant d’amères déceptions. Voici, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. N’en soyons donc pas étonnés!
Réalisons-le, ce trésor que nous avons dans un vase de terre est âprement disputé. La chair convoite contre l’Esprit, le monde nous hait, et le diable lui-même nous traque comme des proies à abattre. Les Écritures nous assurent que notre ennemi rôde, comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Face à toute cette adversité, nous faut-il désespérer? Si nous prenions appui sur la chair, certes nous le devrions. Tout espoir de salut serait alors irrémédiablement perdu.
Toutefois, béni soit le Seigneur, ce n’est pas le cas. Notre foi et notre espérance sont en Dieu. Véritablement, il n’existe aucun fondement plus solide. Nous en sommes convaincus, notre Dieu est puissant pour nous affermir. En dépit des apparences, même les plus indiscutables, nous ne sommes pas abandonnés, jamais. Oui, Dieu nous fait toujours triompher en Christ. Maintenant, la Parole nous interroge ainsi: « Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? » À ces questions répond cette affirmation pleine de consolation: « Non, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. »
Oui, au plus fort de l’épreuve, souvenons-nous en, nous sommes aimés! Prenons courage, ne permettons à rien ni personne de nous voler notre trésor! Par la grâce de Dieu, envers et contre tout, persévérons à confesser le précieux Nom de Jésus-Christ notre Sauveur!
Jean 15.20-21
Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé.
23 Février 2024
C’EST PAR JÉSUS-CHRIST QUE NOUS SOMMES VAINQUEURS
Certes, le disciple n’est pas plus grand que le Maître. Si le monde a rejeté le Christ, il n’est pas étonnant qu’il rejette aussi les chrétiens qui gardent précieusement Son témoignage. Mais alors, que ferons-nous? Renoncerons-nous à notre grande espérance pour complaire aux hommes? Renierons-nous le Nom de notre précieux Sauveur pour nous conformer à ce présent siècle? Quelle idée insensée! Non, au contraire, persévérons et, d’un cœur résolu, endurons patiemment les diverses tentations qui surviendront. Surtout, ne leur permettons pas de semer le trouble en nous.
Voici, nous servons Christ le Seigneur. Si nous sommes à Lui, qui nous ravira de Sa main et qu’avons-nous à craindre? Aussi, lorsque le danger nous environnera de toutes parts et qu’il paraîtra que nous sommes abandonnés au milieu de la fournaise, sachons, nous en rappeler. Oui, dans ces temps d’afflictions et de persécutions, remémorons-nous, en qui nous avons cru. Alors, en nous appuyant sur notre Dieu, certainement nous reprendrons courage. C’est une certitude, Dieu nous fait toujours triompher en Christ.
Remarquons-le bien, c’est par Jésus-Christ que nous sommes vainqueurs. Il s’agit de Sa force, non de la nôtre. Si nous présumons de notre vigueur, ne nous y trompons pas, nous ne pourrons soutenir le combat jusqu’à son terme. Tôt ou tard, nous finirons par nous détourner et nous retirer du Maître. Nous viendrons à avoir honte de Lui et de Ses paroles, pour notre plus grand malheur. Que Dieu, dans Sa grâce, veuille nous garder d’une telle extrémité! Au milieu des tribulations de ce siècle, soldats de Jésus-Christ, combattons et, lorsque les temps sont difficiles, repassons cette pensée pleine de consolation dans nos cœurs: « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » Quelle bienheureuse perspective!
1 Pierre 4.14-16
Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard.
24 Février 2024
CHRIST REJETÉ PLUS QUE JAMAIS AUJOURD’HUI
Si la majorité est d’un avis, devons-nous nécessairement en conclure que celui-ci est bon? Non, assurément! Preuve en est que la plupart des hommes méprisent et rejettent si loin qu’ils le peuvent, le témoignage de Jésus-Christ. Pourtant, nous le savons, Il est le Sauveur du monde. Maintenant, soyons-en pleinement convaincus, nous ne sommes pas tenus de nous joindre à ceux qui abandonnent la foi. Réalisons-le, ce n’est pas parce que le monde se meure dans l’incrédulité que nous devons mourir avec lui.
Véritablement, pourquoi marcherions-nous dans le noir puisque la lumière de la vie nous est offerte? La promesse du salut perdure toujours. Oui, la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée. Voici, Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Impossible de l’ignorer, les moqueurs se rient de cette parole et les sages de ce siècle, du haut de leur suffisance, la dédaignent sans aucun remords. Pour autant, la fidélité de notre Dieu n’en demeure pas moins établie. Ceci est toujours vrai, quiconque croit en Jésus-Christ obtient la rémission des péchés par Son Nom. Aujourd’hui encore, celui qui invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé.
Par conséquent, pourquoi se laisser influencer par la chair? Pourquoi écouter les bruits de ce monde corrompu? Enfin, pourquoi prêter l’oreille au diable qui, sans cesse, suggère ces pensées perverses: « Dieu a-t-Il réellement dit? » Non, ne laissons pas le doute gangrener nos vies. D’un cœur résolu, obéissons à la foi. Oui, les Écritures assurent que Dieu garde au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en Lui. Assurément, c’est là tout notre désir! « Nous croyons Seigneur! Aide-nous dans notre incrédulité. »
Romains 3.3-4
Quoi donc? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Nullement! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit: Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge.
25 Février 2024
MARCHEZ-VOUS D’UN PAS ASSURÉ ?
Chacun fait selon qu’il le trouve bon. Sans doute, ainsi pourrait se résumer sommairement l’idéal vers lequel le monde veut tendre. L’homme veut être libre et indépendant. En somme, il veut faire tout ce qu’il lui plait. Quelques-uns le déclarent même ouvertement, ils estiment être « sans Dieu ni loi ». Toutefois, est-ce vraiment la liberté, et trouve-t-on réellement le bonheur à vivre dans le dérèglement? Visiblement, non. À coup sûr, un simple coup d’œil autour de soi finira de nous en convaincre, si besoin en était. Le peuple est misérable et errant, comme un troupeau de brebis qui n’ont pas de berger.
Pourtant, il a plu à Dieu de placer l’humanité sous la conduite du bon Berger. Il a donné Son propre Fils pour montrer aux pécheurs le chemin du salut et pour les y accompagner. Ne fait-on pas grand mal à nos âmes en repoussant le témoignage de Jésus-Christ? En réalité, l’homme ne peut souffrir plus grande perte que celle-ci. Oui, en rejetant la lumière, il se condamne lui-même à demeurer toujours dans l’obscurité. Peut-on imaginer plus triste situation?
Au contraire, ceux qui s’abandonnent au Sauveur marchent d’un pas assuré et ne chancellent pas. Tout bien réfléchi, qui sinon le Berger a le recul nécessaire pour nous conduire en toute sagesse? Bien entendu, Il connaît les temps et les saisons de notre existence. C’est pourquoi, indéniablement, nous serons bien aisés d’écouter Celui qui se propose de nous les faire traverser. Les Écritures affirment que ceux qui empruntent ce chemin, même les insensés, ne s’égareront point. Quel précieux encouragement, n’est-ce pas? Malgré les tempêtes de la vie, si nous écoutons la voix du Seigneur Jésus, nous arriverons sur l’autre rive sans encombre.
Ne négligeons pas un si grand salut! Prêtons l’oreille, écoutons la voix du Seigneur; soyons attentifs, écoutons Sa Parole!
Esaïe 28.23-26
Prêtez l’oreille, écoutez ma voix; soyez attentifs, écoutez ma parole! Le laboureur qui veut semer, laboure-t-il toujours? Est-il toujours à ouvrir et à herser son terrain? Quand il en a aplani la surface, n’y répand-il pas l’aneth, n’y sème-t-il pas le cumin? Ne met-il pas le froment par rangées, l’orge à la place marquée, et l’épeautre sur les bords? Son Dieu lui enseigne la règle à suivre, et l’instruit
26 Février 2024
PRÉVENIR LE NAUFRAGE
Indiscutablement, nul ne peut prétendre remporter la course chrétienne en faisant cavalier seul. N’avons-nous pas tous constaté combien le péché nous enveloppe facilement? N’apercevons-nous pas à quel point il est aisé de se détourner du Dieu vivant pour retourner aux œuvres infructueuses de ce monde? Oui, prenons garde de ne pas présumer de nos forces! Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin. Certes, nous ne pouvons y placer aucune confiance.
Réfléchissons, quel bien nous reviendrait-il de faire face au combat en solitaire? Puisque nous sommes si vulnérables et exposés à un si grand danger, ne serait-ce pas prendre un risque considérable? Voici, si nous sommes seuls et qu’il nous arrive de tomber, qui nous relèvera? Quelqu’un pense-t-il être à l’abri des soucis de ce monde, de la séduction des richesses et des diverses passions qui se trouvent ici-bas? « Que celui donc qui croit demeurer debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Telle est la mise en garde par laquelle les Écritures nous avertissent.
Que ferons-nous alors? Pendant qu’il est dit: « Aujourd’hui », exhortons-nous les uns les autres, usons de prévenance et encourageons-nous mutuellement à toujours persévérer dans la grâce de Dieu. Sans doute, en agissant ainsi, plusieurs seront préservés du naufrage quant à la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Souvenons-nous de ceci, nous sommes tous frères et membres du même Corps. C’est pourquoi, veillons à avoir les uns pour les autres une ardente charité ne souffrant pas qu’aucun ne se perde. Quel grand défi, n’est-ce pas? Croyons-le, si nous prenons appui sur notre Dieu, si nous comptons sur Sa grâce et Son secours, il est à notre portée de le relever!
Hébreux 3.12-13
Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit: Aujourd’hui; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.
27 Février 2024
TANT DE SOUFFRANCES POUR NOUS…
Sans nul doute, le plus tragique des « pourquoi » que nous pouvons lire dans la Parole de Dieu est celui que nous entendons au pied de la croix: « Mon Dieu! mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné? » Qui connaît l’intensité de la douleur que ces mots laissent transparaître? Qui peut rendre compte de l’angoisse endurée par l’âme de Celui qui les a prononcées? Oui, Jésus-Christ, notre Seigneur, a ainsi souffert. Méprisé, injurié et outragé, Il l’a été. Tout de même, Il a été brisé et mis au rang des malfaiteurs.
Pour quelle raison s’interroge peut-être quelqu’un? Pour accomplir l’ouvrage que Son Père Lui avait donné à faire. Jean-Baptiste, alors qu’il vit le Christ venir à lui, confessa: « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Prêtons l’oreille à cette parole: Dieu L’avait destiné à être une victime propitiatoire pour nos péchés. Entendons cette parole de réconciliation: « Le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. » Pourquoi le Seigneur a-t-Il tant souffert? En somme, c’est pour nous.
Certes, comme le Maître, nous pouvons aussi souffrir des injures et des opprobres de la part des hommes. Néanmoins, nul d’entre nous n’aura, dans toute sa vie, à prononcer ces paroles si amères: « Mon Dieu! mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné? » Reconnaissons-le, le Christ a souffert l’abandon de tous, et en particulier celui de Dieu Lui-même, pour que nous n’ayons jamais à l’expérimenter nous-mêmes. Lui a été fait péché pour nous. Lui a supporté le châtiment que méritaient nos iniquités. Désormais, le fossé qui nous éloignait de notre Dieu est comblé pour toujours. Maintenant, il ne peut plus être question d’abandon pour quiconque demeure dans la doctrine de Jésus-Christ.
C’est pourquoi, même au sein de l’adversité, prenons courage! Nous avons une grande promesse sur laquelle nous appuyer. Notre Seigneur a parlé en ces termes: « Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen. »
Psaumes 69.20-21
Toi, tu sais mon opprobre, et ma honte, et ma confusion; tous mes adversaires sont devant tes yeux. L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis languissant; j’ai attendu de la compassion, mais il n’y en a point; des consolateurs, mais je n’en trouve pas.
28 Février 2024
QUELS TRÉSORS AMASSEZ-VOUS ?
Les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. Ne sont-ils pas nombreux ceux qui oublient cela? La convoitise des richesses n’a-t-elle pas gagné le cœur de plusieurs qui, par amour pour le siècle présent, abandonnent la foi et la perspective de la félicité éternelle? Bien sûr, il est plus simple de se fier aux choses que l’on voit puisqu’elles sont physiques et donc palpables. Pourtant, tout bien réfléchi, ce ne sont que des vanités. La Parole nous l’assure, le monde passe avec sa convoitise. À quoi bon posséder de belles maisons, de belles voitures, montres, ou tout autre bien, si finalement il faut perdre son âme? Cette question ne mérite-t-elle pas que l’on y réfléchisse avec le plus grand sérieux?
Sans doute, nous serions sages de toujours nous souvenir que nous repartirons de cette terre comme si nous y avons été introduits, nus. Assurément, ce qui a une réelle importance, ce qui nous rend réellement riches est de connaître le Seigneur Jésus. Soyons-en persuadés, toutes choses sont comme des ordures en comparaison de l’excellence de cette connaissance. Qui est riche sinon celui qui Le connait? Qui est riche sinon celui qui vit selon la piété en Jésus-Christ?
Peut-être quelqu’un s’interroge, se demandant en quoi consiste cette si grande prospérité? Pour réponse, nous citerons ce passage des Écritures: « Car autant qu’il y a de promesses de Dieu, elles sont, Oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. » Certainement, si nous sommes trouvés en Jésus-Christ, bien qu’il ne paraisse pas encore, nous possédons toutes choses. Par Son Nom, nous obtenons la rémission des péchés et la paix avec Dieu. Par Son Nom, nous obtenons le salut et la vie éternelle. Certes, aujourd’hui, c’est en espérance que nous les savons nôtres. C’est bien là le propre de la foi. Elle est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Aussi, par la grâce de Dieu, nous poursuivons ce combat avec persévérance. Si Dieu le permet, nous le soutiendrons jusqu’à obtenir l’effet de la promesse. Nous combattrons jusqu’à temps que ce qui n’était encore que foi et espérance, prenne corps. Alors, nous verrons ce que nous avons d’abord entendu et cru.
Indiscutablement, le juste vivra par la foi. Inutile de porter des regards envieux sur les richesses de ce monde: elles sont corrompues et trompeuses. Nous concernant, investissons pour le ciel, c’est le seul et unique placement à l’abri des voleurs, des dévaluations et des krachs boursiers!
Matthieu 6.19-21
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent; Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point; Car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur.
29 Février 2024
BLANCHIS COMME NEIGE AVEC JÉSUS-CHRIST
Non, Dieu ne tient nullement le coupable pour innocent. Ne nous abandonnons pas à cette pensée inique. Assurément, notre Dieu est juste et ne sanctionne jamais le péché de Sa bénédiction. Quelle terrible déclaration pour une conscience réveillée, n’est-ce pas? Où trouver le repos et comment apaiser les angoisses d’une âme convaincue de péché? L’homme peut bien courir par monts et vallées en quête de pardon et de paix. Il peut bien s’évertuer et se débattre tant qu’il le peut pour se défaire du péché, il ne fait que s’enfoncer davantage dans la fange.
Une constatation s’impose à nous, le salut n’est pas au pouvoir de l’homme. Sa nature est mauvaise. Il est vendu au péché. S’il prend appui sur la chair, il n’aura jamais qu’épines et chardons pour toute justice. C’est un fait indiscutable, si l’homme persiste dans cette voie, il s’expose au plus grand désespoir. Non, il ne peut y avoir de fin heureuse en suivant ce chemin. Pour sûr, il est une grande leçon qu’il nous faut absolument assimiler: le salut vient de l’Éternel. Si nous le cherchons ailleurs, nous serons toujours confus.
Quel est donc ce grand salut dont les Écritures nous entretiennent? En réalité, il porte un Nom, Jésus-Christ. C’est le seul Nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. Rien de moins que Son précieux sang est requis pour nous purifier du péché. Par conséquent, cessons de nous agiter en vain, il n’est nul autre remède. Écoutons attentivement la voix du Seigneur: « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. » En dehors de Lui, il n’est ni pardon, ni délivrance, ni salut. Toutes nos œuvres, même celles qui, à nos yeux, sont les meilleures ne peuvent nous revêtir d’une justice suffisante devant Dieu. Savons-nous quel est Son jugement à leur propos? Elles sont devant Lui comme le linge le plus souillé. La rançon à payer, à cause de nos péchés, est si grande que nul homme ne peut y prétendre.
C’est pourquoi, dès cet instant, faisons une chose: arrêtons de chercher notre propre justice. Plutôt, cherchons la justice de Dieu qui ne s’obtient que par la foi. L’oeuvre est déjà accomplie, croyons-le seulement! Alors, assurément, quand nos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige; quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine.
Jérémie 2.22
Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel.