L'ÉVANGÉLISATION DE TOUS LES PEUPLES DE LA TERRE
MATTHIEU 28 : 18 Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.
19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
MARC 16 : 15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
MATTHIEU 24 : 14 Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
L'élément primordial de l'évangélisation c'est le message : que faut-il prêcher ?
Le point central du message de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, c'est la croix de Christ.
Christ est venu en chair, il est mort pour nos péchés, iI est ressuscité. Or les souffrances et la mort de Jésus sur la croix, révèlent la gravité du péché et la nécessité d'en être délivré. C'est la révélation de l'Évangile : Christ est mort pour nos péchés.
1Corinthiens 15.1 ¶ Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,
2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain.
3 Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ;
4 qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ;…
Dans les Actes des apôtres et dans les épîtres du Nouveau Testament, tous ceux qui ont annoncé l'Évangile ont placé la mort de Christ sur la croix et sa résurrection comme le fondement de la foi de ceux qui recevaient leur parole.
C'est ce que l'apôtre Paul souligne avec force dans ses lettres :
1 Corinthiens 1 : 22 Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse:
23 nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens,
24 mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs.
Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. 1 Corinthiens 1:18
La repentance sans la foi produit le désespoir
Et
la foi sans la repentance n'est qu'une illusion.
L’évangélisation mondiale, Israël et la 2 ième Venue de Christ
L’évangélisation mondiale conduit à la 2 ième de Venue de Yeshua (Jésus). L’un des buts de l’évangélisation est de préparer le monde pour le royaume de Yeshua. Il ne reviendra pas avant que le message de ce royaume ait été annoncé à toutes les nations de la terre.
L’évangélisation mondiale est une condition préalable à la 2 ième Venue et la 2 ième Venue est le but de l’évangélisation mondiale. On peut aussi voir la connexion entre l’évangélisation mondiale et la 2nde Venue en comparant les versets 8 et 11 du chapitre 1 des Actes.
Actes 1:8
Vous recevrez une puissance, celle du Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre.
Actes 1:11
Ce Jésus… reviendra de la même manière dont vous l’avez vu aller au ciel.
UN PETIT PEU D`HISTORIQUE
Le christianisme et les autres religions
En 1980, 1,6 milliard de personnes se disaient chrétiennes. A cette même date, il y avait 837 millions de musulmans, 661 millions d'hindous, 457 millions ayant une autre religion et 213 millions d'athées.
Le christianisme : une histoire par étapes
L'histoire du christianisme n'a pas suivi un développement constant : 9 étapes, dont 5 de progression et 4 de régression, marquent son évolution au cours des siècles.
1) le christianisme conquiert l'Empire romain (30-500) : en moins de 5
siècles, la grande majorité de l'Empire s'est ralliée à la cause chrétienne. Une date est à
retenir : en 313, l'empereur Constantin promulgue un édit de tolérance en faveur du
christianisme.
2) la grande récession (500-950) : de l'histoire du christianisme, cette période
reste la plus décourageante à cause des nombreuses invasions (arabe et barbares) qui ont mis en péril la cause de l'Évangile.
3) résurgence et avance (950-1350) : de cette sombre période surgit une
civilisation que le christianisme a fortement marquée, même si, à bien des égards, elle s'est trouvée en franche opposition à la foi chrétienne réelle. En même temps, de Constantinople, l'Évangile s'est répandu vers l'Est pour atteindre même les côtes orientales de la Chine.
4) 2e récession : confusion et corruption (1350-1500) : pendant plus d'un
siècle, le christianisme a paru comme moribond. L'invasion des Ottomans fit à nouveau
planer la menace de l'islam, tandis que l'église catholique romaine, déchirée entre plusieurs papes, souffrait d'une régression effrayante de sa moralité.
5) réforme et expansion (1500-1750) : la réforme théologique et
ecclésiologique de l'Église s'accompagna d'une très forte expansion géographique de la foi chrétienne. La question demeure toutefois de savoir si le christianisme n'a pas simplement suivi les développements commerciaux et impériaux des pouvoirs séculiers de l'époque.
6) adversités diverses (1750-1815) : la fin du XVIIIe siècle vit se lever contre le
christianisme nombre d'adversités qui firent croire à certains qu'il arrivait à son terme : le
Siècle des lumières, un rationalisme sécularisé, la Révolution française et ses grandes idéologies ...
7) le « grand siècle » (1815-1914) : en dépit de paradoxes menaçants, le
christianisme (tout particulièrement le protestantisme) fit preuve au XIXe siècle d'une vitalité qui l'amena à occuper dans le monde une place inégalée jusqu'alors.
8) de nouveaux défis (1914-1950) : l'année 1914 vit éclater l'orage ; de
nombreux obstacles se dressaient contre le christianisme : la poursuite effrénée des
richesses, l'industrialisation croissante de la société, l'émergence de courants intellectuels
hostiles, 2 guerres mondiales, le rejet de l'ouest colonisateur ...
9) depuis 1950, le christianisme poursuit son expansion mondiale en dépit des
nombreuses défections en Occident. Malgré les progrès de l'islam, la foi chrétienne continue aujourd'hui d'accroître son influence et touche le coeur de millions de personnes, tout particulièrement dans les pays dits du Tiers-monde.
Aujourd`hui il est très difficile d`établir des statistique justes sur la proportion de chrétiens versus autres religions. La télécommunication actuelle rend les gens plus autonomes sur ce qu`ils peuvent lire ou écouter. De partout nous pouvons écrire, lire ou écouter avec les moyens électroniques dont nous pouvons nous procurer plus facilement. Nous avons qu`à penser aux cellulaires étendus à la grandeur de la planète et même dans les régions que nous ne pensons pas exister. Même dans les régions ou la nutrition fait défaut. Nous sommes rendus à une époque où presque toutes les personnes peuvent entendre ou lire la parole de Dieu dans la bible et par le fait même certains autres écrits qui seraient néfastes pour la santé spirituelle. Une très petite minorité ne peut actuellement pas accéder à cette parole. Mais pour encore peu de temps, cette minorité en sera informée. Tous auront entendus la parole de Dieu et es-ce que tout le monde aura compris le véritable sacrifice de Christ sur la croix? Entendre parler et comprendre c`est très différent. Es-ce que le message de Christ est véritablement compris par tous ? À en voir le résultat général, je dirais qu`il y a beaucoup d`ouvrage à faire. Une chose est certaine, les inscrits dans le livre de vie de l`agneau immolée seront prêts. Et nous ne pouvons pas savoir qui est inscrit dans ce livre qui a été écrit avant même la création du monde. En attendant continuons tous ensemble à promouvoir la parole de Dieu en tout lieu et tout temps afin de pouvoir réveiller les endormis de Dieu. Ces endormis dont certains sont inscrits dans ce livre.
La traduction de la Bible
En 1500, les Écritures étaient traduites et imprimées en 15 langues ;
en 1815, 86 langues possédaient leur traduction.
Au début de ce siècle, en 1900, elles étaient 537 puis en 1052 en 1950,
1490 en 1970 et 1811 en 1980,
le nombre total des langues existantes étant aujourd'hui de 7010.
Actuellement, 4,2% de la population mondiale n'a aucun accès à la lecture des Écritures.
Le christianisme structuré au seuil du XXIe siècle
En 1980, le christianisme qui s'était doté de structures (dénominations ...) se divisait en 7
groupes distincts*, 156 traditions différentes, 20780 dénominations et se réunissait dans 1 800 000 lieux de cultes, nombre qui augmente chaque année de 23 900.
Les missionnaires
En 1980, 67 pays représentant une population totale de 3,1 milliards avaient partiellement ou totalement fermé leurs frontières aux missionnaires.
A cette même date, le nombre total de missionnaires était de 249 000 (dont 100 000
protestants), chiffre qui continue de croître lentement chaque année. Mais, tandis que dans certains pays du monde, 3200 missionnaires travaillent parmi 1 million d'habitants, ailleurs on n'en compte que 90 pour la même population, la moyenne étant de 676.
Depuis 1965, la proportion de missionnaires venant d'Europe et d'Amérique du Nord décroît tandis qu'on assiste de plus en plus à un élan missionnaire du Tiers-monde (32 500 missionnaires en 1980 dont 15 000 à 18 000 protestants) qui s'amplifie d'année en année.
Un récent article paru dans l'hebdomadaire américain TIME (édition internationale du 16/2/87) fait état de 67 242 missionnaires protestants américains et canadiens dans le monde actuellement dont 58% sont engagés pour une période supérieure à un an. L'auteur souligne ensuite que cette « mobilisation » ne touche pas toutes les familles du protestantisme américain mais est le fait de « comités (missionnaires) évangéliques et fondamentalistes dont la plupart sont indépendants de tout contrôle dénominationnel ».
Littérature
En 1980, 22 200 livres religieux étaient publiés ; 17 000 étaient chrétiens.
Démographie (en 1980)
- 2/3 des 223 pays comptaient plus de 50% de leur population qui se disait chrétienne.
- 41,1% de la population mondiale et 59% des chrétiens vivaient en milieu urbain.
- 65,7% de la population adulte mondiale et 87,6% des adultes chrétiens savaient lire
et écrire.
- 190 millions de chrétiens vivaient « dans des conditions de malnutrition, d'épidémie
et d'analphabétisme proprement inhumaines ». Pourtant, c'est au sein de ces populations que l'on assiste actuellement au plus grand essor du christianisme ...
Où sont nos contemporains ?
Les sondages effectués récemment dans des dizaines de pays par l'institut GALLUP mettent en évidence 2 traits qui caractérisent les besoins spirituels actuels : une recherche d'un enracinement spirituel et relationnel, et un éloignement des idéologies non religieuses.
Dans la conclusion de sa conférence à Amsterdam 86, George GALLUP fait 4 suggestions pour l'évangélisation actuelle :
1) prendre en compte les catégories socio-professionnelles ;
2) encourager les nouveaux convertis à se joindre à un groupe de prière et
d'étude biblique ;
3) redécouvrir le rôle important de la famille dans l'éducation religieuse ;
4) faire preuve d'une plus grande unité entre chrétiens.
Fac-réflexion n° 4 – avril 1987, pp. 12-17
Le Baptême du Croyant
Texte : Jean 4:1-42
Introduction
Quand Jésus a volontairement donné sa vie sur la croix, il n’est pas mort pour un idéal. Il est mort pour nous tous. Tout au long de son bref ministère sur terre, Jésus avait à cœur le sort du monde, mais le visait à travers ses disciples. Il confia à ses disciples ce que l’on appelle souvent la Mission Universelle, répandre l’évangile en faisant des disciples. Jésus avait une vision mondiale. Il attendait des hommes qui le suivaient qu’ils aient cette vision.
Principes d’Évangélisation
On peut tirer de nombreux principes du ministère de Jésus dans le domaine de l’évangélisation. Huit principes en Jean chapitre 4 devraient tout particulièrement retenir notre attention. Il est possible que cela stimule notre propre réflexion et que nous parvenions à en découvrir d’autres.
- Suscitez l’occasion en demandant un petit service.
« Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire » (v. 7). C’est dans notre nature humaine d’aimer que les autres nous soient redevables de quelque chose : cela nous fait nous sentir utiles et importants. En lui demandant de Lui donner de l’eau, Jésus fit que la femme se sentit flattée de pouvoir se rendre utile à quelqu’un. En lui faisant part de son besoin, en l’occurrence de sa soif, Jésus parvint à engendrer une atmosphère de confiance mutuelle propre à favoriser le dialogue, de sorte qu’elle se sentit libre d’évoquer elle aussi ses problèmes personnels. En cherchant à nous lier d’amitié avec les gens, il y a bien des choses que nous pouvons dire ou faire pour qu’ils se sentent importants.
- Adaptez votre approche à la personne à qui vous avez affaire.
« Jésus lui répondit : Si tu connaissais ce que Dieu donne, et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau et il t’aurait donné de l’eau vive » (v. 10). Jésus fait ici deux choses auxquelles bien peu de femmes peuvent résister : Il lui offre un cadeau et éveille sa curiosité.
3. Sélectionnez les questions auxquelles vous acceptez de répondre et ignorez les autres.
« La femme samaritaine dit à Jésus : Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? – En effet, les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains ». Jésus choisit de ne pas aborder ce sujet de controverse. De nouveau, la femme de Samarie souleva un point controversé, parlant cette fois, de l’endroit où il convenait d’adorer Dieu (v. 20). Là, elle avait soulevé vraiment un point critique, et Jésus choisit de lui répondre.
Quand vous voulez annoncer l’Évangile, veillez à développer un sens aigu de ce qui est réellement important et fondamental et tenez-vous y. En règle générale, il s’agir des questions sur le moyens de parvenir à la connaissance de Dieu. Quand vous parlez de Jésus aux gens, toutes sortes de questions viennent sur le tapis. « Comment Dieu agira-t'il envers les gens qui n’ont jamais entendu le message du salut ? » Si vous ne connaissez pas la réponse, soyez franc, dites que vous ne savez pas, mais que vous allez vous renseigner.
4. Jouez sur la ‘corde sensible’ qui amènera la personne à s’ouvrir à vous.
La Samaritaine (tandis que Jésus parle de lui donner de l’eau vive) commence par Lui faire remarquer qu’il n’a même pas de seau et met en doute sa capacité à puiser de l’eau du puits Jacobs dans ces conditions. Jésus répliqua par l’injonction : « Va chercher ton mari et reviens ici » (v.16). La femme lui répond alors « je n’ai pas de mari » ; et Jésus la démasque complètement : « Tu as raison d’affirmer que tu n’as pas de mari ; Car tu as eu cinq maris, et l’homme avec lequel tu vis maintenant n’est pas ton mari. Tu as dit la vérité » (vs. 17,18). Pour l’évangélisation, l’un des objectifs prioritaires est donc d’amener la personne à exposer son besoin. Découvrez quels sont ses besoins, ce qui occupe ses pensées.
5. Dites la vérité, même si la personne fait mal à entendre.
« Vous, les Samaritains, vous adorez Dieu sans le connaître ; nous, les Juifs, nous l’adorons et le connaissons, car le salut vient des Juifs » (v. 22). Cette déclaration du Seigneur Jésus était par excellence le genre de choses qu’il ne fallait pas dire à un Samaritain, si on ne voulait pas le rebuter. Mais cela dit, nous devons être prêts à dire la vérité aux gens. La douceur, la patience et la longanimité devraient être les vertus qui caractérisent nos vies.
6. Donnez, dans toute la mesure du possible, raison à votre interlocuteur.
Ce principe contrebalance et ramène à un juste équilibre le principe numéro 5. Les Juifs et les Samaritains ne parvenaient pas à tomber d’accord sur la plus élémentaire des questions ; à savoir où il convenant d’adorer Dieu (vs. 20-24).
7. Ne laisser pas la conversation dévier.
Nous pouvons discerner ce principe dans la réaction de la femme lorsque le Seigneur Jésus dévoila que l’homme avec lequel elle vivait n’était pas son mari. Elle essaya immédiatement de changer de sujet de conversation, s’engageant d’emblée dans une discussion théologique. Ceci arrive souvent quand on parle de Jésus aux gens, et que la conversation prend un peu trop personnel.
8. Soyez sensible à l’action du Saint-Esprit dans la vie de l’autre.
Jésus n’a pas forcé la main à la Samaritaine. Il a engagé la conversation avec elle et l’a laissé méditer sur les implications de ce qui avait été dit. La femme finit par véritablement désirer ce salut. Le Seigneur n’a pas besoin de lui imposer par force.
Quand vous parlez de Christ aux gens, vous pouvez souvent discerner leur situation spirituelle, en observant l’évolution de leur manière le voir. Cela apparait très bien dans la manière dont la Samaritaine réagit face à Jésus. Elle l’appelle tout d’abord, « un juif » (v.9). Puis elle lui dit « Seigneur » (v.11). Puis elle l’appelle « un prophète » (v.19). Et en fin de compte, elle le confesse comme étant « le Christ » (v.29).
La passion pour accomplir la tâche.
Jésus a dit, « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (v.34). Les gens fuient souvent l’évangélisation parce qu’ils affirment ne pas avoir la force nécessaire, ou estiment que ce n’est pas le don qu’ils ont reçu, ou encore tout simplement parce qu’ils ne prennent pas plaisir à évangéliser. Évangéliser c’est livrer bataille à l’adversaire. Cela signifie combattre les forces des ténèbres afin de gagner les âmes des gens. Le ministère d’un véritable disciple et missionnaire commence par l’évangélisation. Cela engendre un processus de multiplications. L’activité ne remplace pas la productivité. De même la production ne saurait se comparer à la production. Quel que soit le ministère dans lequel nous sommes engagés, il faudrait qu’il assure ce rôle reproductif au niveau spirituel.
Amen !