LA DESCENTE AUX ENFERS DE JÉSUS-CHRIST
Différence entre le Shéol, l’Enfer, le Paradis, le sein d’Abraham et le séjour des morts
- Dans les langues originales, la Bible emploie le mot hébreu Shéol (sheʼôl) et son équivalent grec Hadès (haïdês) plus de 70 fois. Donc ces deux mots sont synonymes. Par contre le séjour des morts, contient le sein d’Abraham et le Shéol ( Hadès ) et entre les deux il y a l’Abîme.
- « Enfer » et Étang de feu et Géhenne sont aussi synonymes.
- Paradis, Ciel sont aussi synonymes.
1 Shéol, Hadès et l’Abîme et sein d’Abraham dans le séjour des morts.
Les deux premiers mots représentent le même lieu, mais dit dans des langues différentes. Ces mots représentent un lieu où seront enfermé tous les méchants. Dans les Écritures hébraïques, le terme employé pour le royaume des morts est shéol, qui signifie tout simplement « lieu des morts » ou « des esprits / âmes décédés ». D’autres passages du Nouveau Testament décrivent le Shéol / Hadès comme un lieu temporaire, où les âmes des incroyants sont gardées en attendant la résurrection finale (ou dernière résurrection) pour le jugement du grand trône blanc à la fin du Millénium. Donc ceux qui sont dans ce lieu, sont dans l’attente de leur jugement et de leur condamnation éternelle. Dans le séjour des morts il y a le Shéol ou Hadès d’un coté et le sein d’Abraham de l’autre côté. L’Abîme est situé entre les deux. D’un côté il y a une souffrance et de l’autre aucune souffrance. Dans le sein d’Abraham les bonnes personnes étaient endormies en attendant le réveil pour le Ciel. Et celui qui les a réveillées n’est nul autre que Jésus-Christ, lors de sa descente dans le séjour des morts. Jésus-Christ a annoncé la bonne nouvelle et ensuite, est ressuscité avec tous ceux qui étaient endormies dans le sein d’Abraham.
L’Abîme est une séparation entre ceux qui ont eu foi en Christ et ceux qui ont refusé Jésus-Christ dans leur vie. L’Abîme servira aussi à enfermer Satan pour mille ans. C’est de là aussi que montera la première bête dans Apocalypse 13 :1-9.
Tous ceux qui meurent dans la foi en Jésus-Christ, au lieu de descendre dans le séjour des morts, s’en vont directement auprès du Seigneur. Paul préfère ainsi s’en aller, pour être avec Christ Philippiens 1 : 21-24 et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. 2 Co 5 : 6-8 La mort est ainsi "un gain," elle n’est même plus la mort. Jean 11 : 25. Et une fois avec le Seigneur, nous aurons un nouveau corps lors de l’enlèvement de l’Église de Christ, juste avant les tribulations.
Depuis la mort de notre Seigneur Jésus-Christ, le sein d’Abraham est vide.
Les impies gardent dans l’au-delà leur personnalité. Ésaïe 14 : 9-10 ; Ézékiel 32 : 21-31
Le shéol et l’Abîme se trouvent comme ouverts et exposés au regard de Dieu. Job 26 : 6 ; Pr 15 : 112
A l’époque précédant la première venue du Christ, les Juifs en étaient venus à distinguer dans le séjour des morts 2 parties : l’une réservée aux impies, tourmentés dès leur départ ici-bas ; l’autre, réservée aux bienheureux, et appelée "sein d’Abraham". Jésus lui-même emploie ces expressions et donne des précisions remarquables sur le séjour des morts, Luc 16 : 19-31. Malgré un grand gouffre ou Abîme* entre les impies et les justes dans le séjour des morts, il y a eu une communication, autorisée par Dieu entre Abraham dans le sein d’Abraham et l’homme riche dans le shéol. Ici nous voyons que le riche souffre, donc il y a de la souffrance par le feu dans le shéol. Et si nous voyons écrit Abraham et Lazare encore dans le sein d’Abraham c’est tout simplement que Jésus n’était pas encore mort et ressuscité.
* c’est là aussi que Satan sera enchaîné pour mille ans (#Apocalypse 20 :1,3)
L’impie, en pleine possession de ses facultés et de sa mémoire, souffre dans un lieu d’où il ne peut sortir. Cet endroit de tourment est pour lui comme la prison préventive : il y attend le jugement dernier et la détention à perpétuité que sera l’« Enfer » éternel.
2 « Enfer » et Étang de feu et Géhenne
C’est trois mots veulent dire le même lieu. Mais le mot « Enfer » n’est pas biblique.
Le terme grec Géhenne (Gehenna), dérivé de l’hébreu Hinnom, est également employé dans le Nouveau Testament pour l’« Enfer ».
Et l’« Enfer » présentement n’est pas habité, car le grand jugement n’a pas eu lieu encore. Il n'y a personne en « Enfer » présentement, même pas Satan. Satan est sur la terre comme le prince de ce monde, avec ses mauvais anges, à essayer de nous faire tomber par tous les moyens, et surtout par la séduction.
Le séjour des morts, n’étant que provisoire, cesse d’exister au moment du Jugement dernier, le jugement du grand Trône blanc. Alors, il sera "jeté dans l’étang de feu", pour rejoindre l’Antichrist et le faux prophète qui y sont depuis 1000 ans. Il est pour ainsi dire déversé dans l’« Enfer » éternel qui commence en Apoc 20 : 13-14.
L’étang de feu et de souffre, qui n’est mentionné qu’en Apocalypse 19 : 20 et 20 : 10, 14-15, est l’« Enfer » final, le lieu de châtiment éternel des rebelles impénitents, hommes, anges et Satan. (Matthieu 25 : 41). Il est décrit comme une étendue de soufre brûlant et ceux qui s’y trouvent souffrent éternellement et atrocement sans jamais être soulagés (Luc 16 : 24, Marc 9 : 45-46). Ceux qui ont rejeté Christ et sont dans la demeure temporaire des morts, le Hadès / Shéol, auront l’étang de feu pour destination finale. Et ils auront des corps indestructibles et éternels pour ce lieu.
Le mot grec géenna vient de l'hébreu gé-Hinnom (vallée de l'Himmon); là eurent lieu dans le passé des sacrifices humains (2 Chroniques 33 : 6; Jérémie 7 : 31). De ce fait, ce nom avait une consonance d'horreur pour les Juifs. De leur temps, le feu y brûlait continuellement les immondices, ce qui rappelait au peuple d'Israël le jugement réservé aux méchants. Le mot "géhenne" se trouve dans Matthieu 5 :22, 29, 30 ; 10 :28 ; 18 :9 ; 23 :15, 33 ; Marc 9 :44, 46, 47 ; Luc 12 :5 ; Jacques 3 :6.
Sauf cette dernière citation, c'est Jésus-Christ qui utilise cette expression pour avertir très solennellement des conséquences du péché. Il décrit la géhenne comme un endroit "où leur vers ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas" Marc 9 :48.
Le sens de cette expression correspond à "étang de feu" utilisé dans Apocalypse 19 :20; 20 : 10, 14, 15.
3 Paradis, Ciel
Tout a commencé avec un paradis terrestre (Jardin d’Éden) et tout finira dans un paradis terrestre (Millénium), du moins similaire. Et ensuite l’univers fera place à un nouvel univers.
Les âmes des justes vont directement en la présence de Dieu dans le ciel, ou paradis (Luc 23 : 43, 2 Corinthiens 5 : 8, Philippiens 1 : 23).
Ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau immolé ( https://www.chercherjesus-christ.com/news/le-livre-vie-de-lagneau-immole/ ) n’ont cependant pas à craindre ce sort terrible. Par la foi en Christ et en son sang versé sur la croix pour nos péchés, nous sommes destinés à vivre éternellement en la présence de Dieu.
Jésus-Christ sorti du tombeau, "étant monté en haut, il a emmené des captifs et il a fait des dons aux hommes", Éphésiens 4 : 8-10. Lors de sa glorification, Christ a libéré du séjour des morts, les âmes des morts croyants et les a emmenées avec lui dans le ciel
R.B.