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NOUVEAU TESTAMENT

 Jean 6 suite à 7 partiel

 LES PAROLES DE JÉSUS SERONT EN JAUNES 
 
  Jean 6 : 44 à 71

44  Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.

 ne l’attire. Cf. v. #Jn 6:65. La combinaison des vv. 37a et 44 indique que l’activité divine pour attirer les pécheurs  à laquelle Jésus faisait allusion - ne peut se limiter à ce que les théologiens appellent la « grâce prévenante »: la capacité de venir à Christ serait dispensée à toute l’humanité, de sorte qu’il serait possible à chacun d’accepter ou de rejeter l’Évangile en fonction de sa seule volonté. L’Écriture indique que le « libre arbitre » n’existe pas dans la nature humaine, car l’homme est l’esclave du péché (dépravation totale) et donc incapable de croire, si ce n’est par suite d’une intervention de Dieu pour l’en rendre capable (#Ro 3:1-19 ; #2Co 4:4 ; #Ep 2:1-3 ; #2Ti 1:9). Alors que quiconque le veut peut venir au Père, seuls ceux auxquels le Père donne la capacité de vouloir se tourner vers lui viendront effectivement à lui. L’attirance pour Dieu est ici sélective et efficace (puisqu’elle produit l’effet attendu) chez ceux que Dieu a choisis pour le salut: ceux que Dieu a choisis croiront, pour la bonne raison que Dieu a prévu cela de toute éternité (#Ep 1:9-11).

 

45  Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.

 Jésus paraphrase ici #Esa 54:13 pour soutenir l’idée que, si quelqu’un vient à la foi et à la repentance devant Dieu, c’est parce qu’il a été « enseigné » et donc attiré par Dieu. « Attraction » et « enseignement » ne sont que des aspects différents de la manière souveraine dont Dieu dirige la vie de chacun. Ceux auxquels Dieu apprend à saisir la vérité sont aussi amenés par lui au Fils.

 

46  C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père.

47  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.

48  Je suis le pain de vie.

49  Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.

 6:49-50 Jésus établit un contraste entre le pain terrestre et le pain céleste. La manne offerte dans le désert, bien que venue des cieux pour sustenter matériellement les Israélites, ne pouvait leur apporter la vie éternelle ni répondre à leurs besoins spirituels, alors que le « pain de vie », descendu du ciel dans la personne de Jésus le Messie, est en mesure de le faire (v. #Jn 6:48). La preuve de ce contraste repose sur le fait irréfutable que ceux qui avaient goûté à la manne n’en étaient pas moins morts.

 

50  C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.

51  Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.

 Déclaration qui reprend les vv. 33, 35, 47-48.

 ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Jésus fait ici une allusion prophétique à son sacrifice imminent sur la croix (cf. #2Co 5:21 ; #1Pi 2:24). Jésus sacrifia volontairement sa vie pour l’humanité mauvaise et pécheresse (#Jn 10:18 ; #1Jn 2:2).

 6:51-59 Section que l’on peut diviser en trois parties:

1° la proclamation faite par Jésus (v. #Jn 6:51);

2° la perplexité des foules (v. #Jn 6:52);

3° les promesses de Jésus (vv. #Jn 6:53-59).

 

52  Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?

 discutaient entre eux. Une fois de plus, par leur perplexité, les Juifs manifestaient qu’ils ne comprenaient pas les vérités spirituelles derrière cette illustration de Jésus. Chaque fois que Christ s’exprimait devant eux de façon voilée ou par une illustration matérielle, ses auditeurs n’en comprenaient pas la signification spirituelle (p. ex. #Jn 3:4 ; #Jn 4:15). La loi mosaïque interdisait de boire le sang ou de manger de la viande contenant du sang (#Lé 17:10-14 ; #De 12:16 ; #Ac 15: 29). Leur incapacité à dépasser la seule perspective physique plongeait les Juifs dans la perplexité et la colère.

 

53  Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.

 6:53-58

 mangez …  buvez. Jésus utilise une analogie dont la signification est plus spirituelle que littérale: de même que manger et boire sont indispensables à la vie physique, de même la foi en sa mort sacrificielle sur la croix est indispensable pour recevoir la vie éternelle. Manger de sa chair et boire de son sang, métaphoriquement, symbolise le besoin d’accepter la croix de Jésus. Pour les Juifs, cependant, un Messie crucifié était inconcevable (cf. #Ac 17:1-3). Une fois de plus, dans leur aveuglement volontaire, ils ne pouvaient saisir la signification et la vérité spirituelles réelles derrière les déclarations de Jésus. La mention par Jésus des actes de manger et de boire ne renvoie pas à la cène pour deux raisons importantes:

1° elle n’avait pas encore été instituée;

2° si Jésus faisait allusion à elle, alors le passage enseignerait que toute personne participant à ce repas obtient la vie éternelle.

 

54  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.

55  Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.

56  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.

57  Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.

58  C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.

59  Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.

Confession de Pierre

60 ¶  Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ?

 6:60-71 Ces vv. constituent la réaction des disciples de Jésus à son discours sur le « pain de vie »: à l’instar des foules à Jérusalem (ch. #Jn 5) et en Galilée (ch. #Jn 6), ils réagirent en perdant la foi en lui et en le rejetant. Jean divise ces personnes et leur réaction en deux groupes:

1° la réaction d’incrédulité des faux disciples (vv. #Jn 6:60-66);

2° la réaction de foi des vrais disciples (vv. #Jn 6:67-71).

 Suite à ce discours, seul un petit groupe de disciples restèrent fidèles (v. #Jn 6:67).

 

61  Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?

  62  Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? … 

63  C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

64  Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.

 Jésus savait. Comme le rappelle 2:23-25, Jésus connaissait le cœur des hommes, y compris celui des disciples qui le suivaient. Il savait de façon surnaturelle que beaucoup ne croyaient pas en lui comme le Messie et le Fils de Dieu, et c’est la raison pour laquelle il n’avait pas confiance en eux. Ces faux disciples ne s’intéressaient qu’aux phénomènes physiques (p. ex. les miracles et la multiplication de nourriture) et ne parvenaient pas à comprendre la véritable signification des enseignements de Jésus (v. #Jn 6:61).

 

65  Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.

66  Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui.

 ses disciples …  n’allèrent plus avec lui. Le mot choisi indique que cet abandon était décisif et définitif (cf. #1Pi 2:6-8 ; #1Jn 2:19).

 

67  Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?

68  Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

69  Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.

 nous avons cru. Les paroles de Pierre étaient quelque peu prétentieuses, puisqu’elles impliquaient que les vrais disciples étaient supérieurs en discernement et, par conséquent, parvenaient à la foi au moyen de ce discernement.

 

70  Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un démon !

 N’est-ce pas moi qui vous ai choisis. En réponse aux paroles de Pierre, le Maître rappelle que c’est lui qui les a choisis de façon souveraine (vv. #Jn 6:37, #Jn 6:44, #Jn 6:65). Jésus ne tolérait même pas un seul murmure de prétention humaine face à l’élection souveraine par Dieu.

 un démon. Ce mot désigne un « calomniateur », un « faux accusateur ». Idée peut-être mieux rendue par « l’un de vous est le diable ». Ce sens apparaît clairement en #Jn 13: 2, #Jn 13: 27 ; #Mr 8:33 ; #Lu 22: 3. L’adversaire suprême de Dieu opère derrière des êtres humains faillibles, si bien que sa méchanceté devient la leur (cf. #Mt 16: 23). Jésus connaissait cette source de façon surnaturelle et l’identifiait de façon exacte. Cela précise quelque peu la personnalité de Judas: non pas un homme égaré  mais plein de bonnes intentions - qui essayait de forcer Jésus à exercer son pouvoir et imposer son royaume (comme certains le suggèrent), mais un outil de Satan pour exercer sa méchanceté absolue

 

71  Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.

 Iscariot. Nom qui provient probablement d’un mot hébreu signifiant « homme de Kérioth », village situé en Judée. De même que dans les trois autres Évangiles, dès qu’il est fait mention de son nom, il est immédiatement qualifié de traître.

 
 
JEAN 07 : 1 à 42  
  

Incrédulité  des frères de Jésus

1 ¶  Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.

Après cela. Il existe un écart de six mois entre les ch. #Jn 6 et 7. Alors que le ch. #Jn 6 se déroule autour de la Pâque (#Jn 6:4, avril), le ch. #Jn 7 tourne autour de la fête des tabernacles (octobre). Jean n’écrivit rien sur ces mois puisque son but n’était pas de présenter une chronologie exhaustive de la vie de Christ, mais de le décrire comme le Messie, le Fils de Dieu, et de montrer la réaction des hommes à son égard.

parcourait la Galilée. Le ch. #Jn 6 indique que Jésus passa deux jours avec la foule des 20 000 (#Jn 6:22), mais sept mois à enseigner ses douze disciples, qui croyaient en lui. Cette phrase souligne subtilement la grande importance de la formation, car Jésus consacra une grande partie de son temps à former ses futurs chefs spirituels.

 7:1-13

Cette section comporte deux parties:

1° le souci de Jésus de respecter l’horaire prévu par Dieu (vv. #Jn 7:1-9);

2° l’obéissance parfaite de Jésus à la volonté souveraine de Dieu, au temps opportun (vv. #Jn 7:10-13).

 7:1-8:59

Le point central de cette partie peut se résumer par « la haute intensité de la haine » puisque la haine qui couvait aux ch. #Jn 5:1-6:2 se déchaîne comme un brasier infernal. Cette haine culminera en #Jn 11:45-47, où le complot des autorités juives pour tuer le Fils de Dieu aboutit à sa crucifixion. Ces deux ch. parlent de Jésus lors de la fête des tabernacles à Jérusalem. Il est particulièrement intéressant de voir que les deux thèmes majeurs associés aux tabernacles, c’est-à-dire l’eau et la lumière, prédominent dans ces deux ch. (vv. #Jn 7:37 ; #Jn 8:12). Le jour de la Pâque qui suivit la célébration des tabernacles, Jésus fut crucifié. La vérité centrale qui domine tout ce passage, c’est que Jésus se conformait à un programme divin. Sa vie ne se déroulait pas au hasard, mais il la conduisait dans le but de suivre les directives et l’agenda, souverains et parfaits, de Dieu.

 

2  Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.

fête des tabernacles.  La fête des tabernacles était associée, dans l’A.T., à la rentrée des vendanges et des récoltes d’olives (#Ex 23: 16 ; #Lé 23:33-36, #Lé 23:39-43 ; #De 16:13-15), tandis que les récoltes de céréales avaient lieu entre avril et juin. La fête se déroulait pendant sept jours entre le 15 et le 21 du mois de Tisri (de septembre à octobre) selon Flavius Josèphe, cette fête était la plus populaire des trois principales fêtes juives (la Pâque, la Pentecôte et les tabernacles). Les habitants des zones rurales construisaient, avec des branches légères, des structures de fortune qui leur permettaient de passer la semaine (d’où les mots « abris » ou « tabernacles »; cf. #Lé 23: 42), alors que les citadins érigeaient des abris similaires sur le toit plat ou dans la cour des maisons. La fête était connue pour les rites consistant à puiser l’eau et à allumer des lampes. Jésus y fait ici allusion (« si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive » vv. 37-38 et « je suis la lumière du monde » 8:12).

 

3  Et ses frères lui dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.

ses Frères. #Mt 13: 55 fait la liste des frères de Jésus: « Jacques, Joseph, Simon et Jude ». Jacques est l’auteur de l’épître du N.T. qui porte son nom. Du fait de la naissance virginale de Jésus, ils ne pouvaient être que des demi-frères, puisque leur père, Joseph, n’était pas celui de Jésus (cf. #Mt 1:16, #Mt 1:18, #Mt 1:23 ; #Lu 1:35).

 

4  Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.

désire paraître …  montre-toi toi-même au monde. Les frères de Jésus voulaient l’amener à faire encore d’autres miracles. Le texte ne définit pas leurs motivations, mais on peut supposer que leur requête avait une double intention:

1° ils voulaient voir de leurs yeux Jésus faire des miracles de façon à pouvoir se prononcer sur leur authenticité, et

2° pour les mêmes motivations que le reste du peuple, ils voulaient peut-être faire de lui leur Messie social et politique.

Si Jérusalem acceptait Christ, ce serait le test déterminant à leurs yeux pour décider, eux, les membres de sa famille, de le reconnaître comme Messie.

 

5  Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.

A l’instar des foules de Jérusalem et de Galilée, ses frères eux-mêmes ne croyaient pas en lui tout d’abord. Ils ne devinrent ses disciples qu’à la suite de sa résurrection (#Ac 1:14 ; #1Co 15: 7).

 

6  Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.

Mon temps n’est pas encore venu. Cette réponse rappelle celle qu’il fit à sa mère lors des noces de Cana (voir #Jn 2:4) et révèle la première raison pour laquelle il ne voulait pas participer à cette fête: cela n’entrait pas dans la programmation parfaite de Dieu. Une telle attitude prouve la dépendance et l’engagement de Jésus envers le programme souverain de son Père concernant sa propre vie (cf. #Jn 8:20 ; #Ac 1:7 ; #Ac 17: 26). De plus, il ne laissa jamais ses actes être motivés par l’incrédulité, serait-ce celle de ses demi-frères.

votre temps est toujours prêt. Du fait que les demi-frères de Jésus ne croyaient pas en lui, ils appartenaient au monde et ne connaissaient donc rien de Dieu ni de ses plans. A cause de cette incrédulité, ils refusaient d’écouter sa parole, ne se conformaient pas au plan divin et ne pouvaient reconnaître la Parole incarnée qu’ils avaient sous les yeux. Par conséquent, n’importe quel temps leur convenait, et de préférence tout de suite.

 

Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises.

Le monde ne peut vous haïr. Le monde ne pouvait haïr les demi-frères de Jésus pour la bonne raison qu’eux-mêmes étaient du monde et que le monde aime les siens (cf. #Jn 15:18-19). Le système du monde mauvais et tous ceux qui rejettent la Parole et le Fils de Dieu sont placés sous le contrôle du diable en personne (#1Jn 5:19).

je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Un croyant vraiment né de nouveau, qui vit sa vie pour la plus grande gloire de Dieu, fait normalement l’expérience de la haine et de l’antagonisme du monde envers lui (cf. #Jn 15:18-25 ; #Jn 16:1-3 ; #2Ti 3:12).

 

Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli.

mon temps n’est pas encore accompli. Cela révèle la seconde raison pour laquelle Jésus ne voulait pas aller à cette fête, à Jérusalem: les Juifs ne pouvaient le tuer avant le moment fixé par le plan divin (cf. #Ga 4:4). Les engagements de Jésus envers le programme divin ne toléraient aucune variation par rapport à ce que Dieu avait décrété.

 

9  Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.

Jésus à Jérusalem

Son enseignement dans le temple,  à la fête des Tabernacles

 10  Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret.

en secret. On présume ici que c’est sous l’injonction du Père que Jésus se rendit à Jérusalem. Le caractère secret de ce voyage indique sa discrétion extrême, diamétralement opposée aux desiderata de ses frères (cf. v. #Jn 7:4).

 

11  Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : Où est-il ?

Les Juifs le cherchaient. Le contraste entre l’expression « les Juifs » dans ce v. et « la foule » au v. 12 indique qu’elle désigne les autorités juives hostiles de la Judée, établies à Jérusalem. Cette quête de Jésus ne pouvait qu’être motivée par des intentions hostiles.

 

12  Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude.

Il y avait dans la foule une grande rumeur. Les foules, constituées de Judéens, de Galiléens et de Juifs de la Diaspora (dispersés dans d’autres pays), exprimaient des opinions mélangées au sujet de Jésus. Cet éventail d’opinions allait de l’acceptation superficielle au rejet le plus cynique. La lecture du Talmud permet de constater que c’est cette dernière opinion (Christ aurait été un charlatan) qui prévalut pour la majorité des Juifs (Talmud babylonien, Sanhédrin 43a).

 

13  Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs.

 14 ¶  Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.

le milieu de la fête. Jésus avait sans doute attendu jusqu’au milieu de la fête, pour empêcher qu’on lui fasse faire une « entrée triomphale » prématurée. Certains n’auraient pas hésité à essayer de la lui imposer pour satisfaire leurs propres ambitions politiques.

monta au temple. Et il enseignait. Jésus enseignait à la manière des enseignants ou des rabbins de son temps: les plus en vue circulaient en divers endroits du temple où ils faisaient des exposés à propos de l’A.T. devant les personnes rassemblées autour d’eux.

 7:14-24

L’hostilité croissante envers Jésus ne l’empêchait pas de continuer son ministère. Au contraire, il proclamait de plus belle son identité et sa mission. En pleine fête des tabernacles, où des Juifs de tout Israël avaient migré vers Jérusalem, il recommença à enseigner. Dans cette partie, il justifie son ministère en enseignant avec l’autorité du Fils de Dieu. Cinq raisons sont avancées pour confirmer la véracité de ses prétentions:

1° il tenait sa connaissance surnaturelle de Dieu son Père lui-même (vv. #Jn 7:15-16);

2° on pouvait confirmer ses enseignements et sa connaissance en les mettant à l’épreuve (v. #Jn 7:17);

3° par ses actes, il donnait la preuve de son désintéressement (v. #Jn 7:18);

4° son impact sur le monde était étonnant (vv. #Jn 7:19-20);

5° ses actes démontraient son identité de Fils de Dieu (vv. #Jn 7:21-24).

 

15  Les Juifs s’étonnaient, disant: Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ?

s’étonnaient. La connaissance que Jésus démontrait des Écritures était surnaturelle. Tous s’étonnaient de ce qu’un jeune homme qui n’avait jamais étudié dans un centre rabbinique connu ni sous la férule d’un grand rabbin puisse faire preuve d’une si profonde maîtrise des Écritures. Les enseignements de Jésus tranchaient avec ceux de tout autre enseignant, autant par leur qualité que par leur pédagogie.

 

16  Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.

celui qui m’a envoyé. La différence qualitative des enseignements de Jésus trouve son explication dans leur source: le Père les lui inspirait (#Jn 8:26, #Jn 8:40, #Jn 8:46-47 ; #Jn 12:49-50). Il les tenait de Dieu le Père lui-même, par opposition aux autres enseignants qui les recevaient de l’homme (#Ga 1:12). Alors que les rabbins ne comptaient que sur l’autorité d’autres hommes (une longue chaîne de tradition humaine), l’autorité de Jésus découlait de lui-même (cf. #Mt 7:28-29 ; #Ac 4:13).

 

17  Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.

Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra. Ceux qui sont totalement consacrés pour exécuter la volonté de Dieu seront guidés par lui lorsqu’ils affirmeront ses vérités. Grâce au ministère d’enseignement exercé par le Saint-Esprit, la vérité divine s’authentifiait d’elle-même (cf. #Jn 16: 13 ; #1Jn 2:20, #1Jn 2:27).

 

18  Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.

celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé. Alors que d’autres sauveurs et messies agissaient pour défendre leurs propres intérêts égoïstes, révélant de ce fait leur fausseté, Jésus-Christ, en tant que Fils de Dieu, venait seulement pour glorifier son Père et accomplir sa volonté (#2Co 2:17 ; #Ph 2:5-11 ; #Hé 10:7).

 

19  Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?

faire mourir. Si Jésus n’avait été qu’un imposteur religieux, le monde n’aurait pas réagi avec une si violente haine contre lui. Puisque le système du monde mauvais aime les siens, sa haine contre Jésus démontre bien qu’il venait de Dieu (#Jn 15:18-19).

 

20  La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?

 21  Jésus leur répondit : J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés.

une œuvre. Le contexte indique clairement (vv. #Jn 7:22-23) que Jésus faisait allusion à la guérison du paralytique; elle marqua le début des persécutions menées contre lui par les autorités juives, parce que cette guérison avait eu lieu le jour du sabbat (voir #Jn 5:1-6).

 

22  Moïse vous a donné la circoncision, — non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, — et vous circoncisez un homme le jour du sabbat.

des patriarches. Il s’agit de la période d’Abraham, où Dieu institua le signe de la circoncision (#Ge 17:10-12) qui fit plus tard partie intégrante de l’alliance mosaïque au Sinaï (#Ex 4:26 ; #Ex 12:44-48). Cette observation dépréciait non seulement l’estime des Juifs pour Moïse mais, bien plus important, elle montrait que ce rite était plus ancien que la loi mosaïque et plus important qu’elle (#Ga 3:17). En outre, la circoncision fut instaurée avant l’institution du sabbat.

 

23  Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?

le jour du sabbat. D’après la loi, la circoncision devait se pratiquer le 8e jour (#Lé 12:1-3). Si un enfant était né le jour du sabbat, le 8e jour tombait sur le sabbat suivant, et les Juifs pratiquaient la circoncision. L’argument de Jésus, c’est que les Juifs enfreignaient ainsi leur propre règle du sabbat avec la circoncision de l’enfant ce jour-là. Leur hypocrisie était évidente.

j’ai guéri un homme tout entier. Jésus utilisa un argument a fortiori: puisqu’il était permis de purifier rituellement une partie du corps le jour du sabbat en pratiquant la circoncision, à combien plus forte raison la guérison du corps tout entier d’un malade devait-elle être autorisée ce même jour.

 

24  Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.

jugez selon la justice. Alors que Jésus interdisait les jugements pleins de dureté et de censure que le légalisme des propres justes promouvait (#Mt 7:1), il attendait de chacun qu’il exerce son discernement moral et théologique.


25 
Quelques habitants de Jérusalem disaient : N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir ?

7:25-36

Dans cette section, Jean renouvelle les affirmations de Jésus concernant son identité de Messie et de Fils de Dieu. Il insiste sur son origine et sa citoyenneté divines. Alors que certains crurent en lui dès ce moment-là (v. #Jn 7:31), les chefs religieux furent de plus en plus remontés contre lui et décidèrent de mettre à exécution leurs sombres projets de meurtre (v. #Jn 7:32). Jésus confrontait les gens à trois problèmes rapportés dans ces vv.:

1° une confusion totale (vv. #Jn 7:25-29);

2° des convictions diverses (vv. #Jn 7:30-32);

3° une conversion remise à plus tard (vv. #Jn 7:33-36).

Ces trois problèmes plongeaient Jérusalem dans un état de désespoir absolu.

 

26 Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Christ ?

il parle librement. Ce qui surprenait les masses, c'était qu'en dépit des menaces que les autorités religieuses faisaient peser
sur lui (vv. #Jn 7:20, #Jn 7:32), Jésus persistait à proclamer son identité.

les chefs auraient reconnu. La question indique que les foules
et les chefs se trouvaient dans la plus grande confusion et la plus grande incertitude quant à l'identité de Christ, puisqu'elle révèle leurs doutes et leur incrédulité. Le fait que les autorités n'arrêtaient pas Jésus pour le réduire au silence les laissait également perplexes, car cela les amenait à douter qu'il soit réellement un imposteur. Une telle confusion faisait penser au peuple que les autorités religieuses étaient convaincues, en leur for intérieur, que Jésus était effectivement le Christ. Une confusion profonde régnait parmi toutes les parties en présence au sujet de Jésus.

Christ. Ce terme est l'équivalent grec de l'hébreux qui signifie « Messie ». Ce terme, de Messie, est la transcription approximative d'un mot hébreu ou araméen qui signifie « oint ». Il dérive d'un verbe signifiant « oindre » quelqu'un pour le consacrer à une fonction particulière. D'abord appliqué au roi d'Israël (« l'oint de l'Éternel », #1S 16:6), au souverain sacrificateur (« sacrificateur ayant reçu l'onction », #Lé 4:3) et, dans un passage, aux patriarches (« mes oints », #Ps 105:15), le terme finit par désigner, avant tout, celui qui avait été annoncé comme étant « celui qui vient » ou le « Messie », dans son rôle de prophète, de sacrificateur et de roi. Le terme « Christ », mot grec (adjectif verbal) qui vient du verbe signifiant « oindre », est utilisé pour traduire le terme hébreu, si bien que les termes « Messie » et « Christ » sont des titres, et non des noms personnels de Jésus.

 

27 Cependant celui-ci, nous savons d'où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il est.

personne ne saura d'où il est. Seule l'information concernant le
lieu de naissance du Messie était révélée dans les Écritures (#Mi 5:1 ; #Mt 2:5-6). Par ailleurs, une tradition s'était développée dans les cercles juifs, selon laquelle le Messie apparaîtrait tout d'un coup. Cette interprétation provenait d'une erreur d'interprétation d'#Esa 53:8 et #Mal 3:1. Ainsi, cette phrase signifie vraisemblablement que l'identité du Messie devait rester complètement secrète jusqu'à ce qu'il apparaisse soudain en Israël pour accomplir la rédemption du peuple. Il était notoire, au contraire, que Jésus avait vécu à Nazareth, et beaucoup le connaissaient, même superficiellement (v. #Jn 7:28).

 

28 Et Jésus, enseignant dans le temple, s'écria : Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.

s'écria. Jésus conféra une grande publicité à cet enseignement important en parlant d'une voix plus forte (cf. v. #Jn 7:37 ; #Jn 1:15 ; #Jn 12:44).

Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis! Ces mots sont l'antithèse de 8:19 où Jésus dit à ses ennemis qu'ils ne le connaissent pas plus lui que son Père. C'est l'indice qu'il fait preuve ici d'une ironie mordante. Ce que Jésus voulait dire, c'est que, contrairement à ce qu'ils pensaient, ils n'avaient aucune compréhension véritable de son identité. Ils ne le connaissaient que sur le plan terrestre, mais pas spirituellement, car ils ne connaissaient pas Dieu non plus.

vous ne le connaissez pas. Ils se croyaient capables d'un
grand discernement spirituel, mais leur rejet de Jésus prouvait leur faillite dans ce domaine (#Ro 2:17-19).

 

29 Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c'est lui qui m'a envoyé.

 30 Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.

son heure n'était pas encore venue. Indique la raison pour laquelle ils ne pouvaient l'arrêter: ce n'était pas encore le moment prévu dans le plan et l'horaire de Dieu.

 

31 Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci ?

Plusieurs ...  crurent. Le peuple avait des opinions diverses et contraires au sujet de Jésus. Certains désiraient son arrestation,
mais il existait un petit reste de croyants sincères. La question posée dans ce v. implique une réponse négative: le Messie ne pourrait jamais faire de miracles plus grands que ceux de Jésus.

 

32 Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir.

les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Ces deux groupes n'avaient jamais eu de bonnes relations. La plupart des principaux sacrificateurs étaient des sadducéens, qui étaient les adversaires politiques et religieux des pharisiens. Dans son Évangile, Jean cite souvent ces deux groupes ensemble (voir aussi v. 45; 11:47, 57; 18:3) pour souligner que leur coopération n'était motivée que par leur haine commune de Jésus. Ils furent
inquiets de la foi des personnes mentionnées au v. 31 et, pour éviter toute vénération de Jésus comme Messie, ils essayèrent sans succès de l'arrêter (v. #Jn 7:30).

huissiers. Les gardes du temple servaient de force de police officieuse, composée de Lévites chargés de maintenir l'ordre
aux alentours du temple. Le sanhédrin faisait aussi appel à ses services au-delà de l'enceinte du temple, pour régler les querelles religieuses qui n'affectaient pas la politique romaine.

 

33 Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m'en vais vers celui qui m'a envoyé.

 34 Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai.

vous ne pouvez venir où je serai. Jésus évoque ici son retour, après sa crucifixion, vers le ciel d'où il était parti et vers son Père (voir #Jn 17: 15).

 

35 Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ?

enseignera-t-il les Grecs? Probable allusion aux prosélytes,
des païens convertis au judaïsme. Quand Jean rapporta cette expression, il y mit sans doute beaucoup d'ironie, car l'Évangile fut effectivement prêché plus tard aux païens, en raison du rejet manifesté par les Juifs envers le Messie qui leur était destiné.

7:35-36 Jean
souligne de nouveau que les Juifs ne comprenaient pas les paroles de Jésus. Ils les citaient avec l'intention de se moquer de lui.

 

36 Que signifie cette parole qu'il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ?

 37 ¶ Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.

Le dernier jour. Suggère que cet incident se déroula un autre jour que la controverse des vv. 11-36.

Si quelqu'un a soif. Au cours des derniers siècles avant la venue de Jésus, une tradition s'était développée qui voulait que, pendant
les sept jours de la fête des tabernacles, un récipient en or rempli d'une eau prise au réservoir de Siloé soit porté en procession vers le temple par le souverain sacrificateur. Quand la procession atteignait la porte de l'Eau, sur le côté sud de l'enceinte intérieure du temple, trois coups de trompette résonnaient pour marquer la joie que ressentait le peuple qui, à cette occasion, récitait #Esa 12:3: « Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut. » Arrivés au temple, les sacrificateurs défilaient autour de l'autel sous les regards du peuple, en portant le récipient d'eau, au son du Hallel chanté par le chœur du temple (#Ps 113:1-118:2). L'eau était offerte à Dieu avec le sacrifice du matin. L'utilisation de l'eau symbolisait la bénédiction que représentaient des chutes de pluie suffisantes pour assurer de bonnes récoltes. Jésus utilisa cet événement pour en faire une leçon de choses et une occasion de lancer, le dernier jour du festin, une invitation publique à son peuple de l'accepter lui-même comme l'eau vive. Ses paroles
rappellent #Esa 55:1.

soif ...  vienne ...  boive. Ces trois mots résument l'invitation de l'Évangile. Reconnaître que l'on a un besoin conduit à s'approcher de la source de ces bénédictions et à recevoir ce qui est nécessaire. Ceux qui ont soif, les âmes dans le besoin, ressentent le désir ardent de venir au Sauveur et de boire, c'est-à-dire de recevoir le salut offert à tous.

7:37-52
Cette section énumère les réactions variées des gens qui entendaient ce que Jésus proclamait à son propre sujet. Elles correspondent aux réactions classiques des hommes de tous les temps vis-à-vis de Jésus. Cette section peut être divisée entre les affirmations de Christ à son propre sujet (vv. #Jn 7:37-39) et les réactions qu'elles déclenchent (vv. #Jn 7:40-52). La deuxième
partie peut elle-même être divisée en cinq:

1° la réaction de ceux qui se laissent convaincre (vv. #Jn 7:40-41a);

2° la réaction des opposants (vv. #Jn 7:41b-42);

3° la réaction de ceux qui sont hostiles (vv. #Jn 7:43-44);

4° la réaction de ceux qui sont dans la confusion (vv. #Jn 7:45-46);

5° la réaction des autorités religieuses (vv. #Jn 7:47-52).

 

38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture.

fleuves d'eau vive. Le rite consistant à répandre l'eau était aussi associé, dans la tradition juive, à une préfiguration des fleuves eschatologiques d'eau vive d'#Ez 47:1-9 et #Za 13: 1. L'invitation de Jésus tourne autour du fait qu'il accomplissait tout ce que la fête des tabernacles préfigurait: c'était lui qui fournissait l'eau vive donnant la vie éternelle aux hommes (cf. #Jn 4:10-11).

 

39 Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié.

Il dit cela de l'Esprit. La réception du Saint-Esprit est la source de la vie spirituelle et éternelle.

 Opinions diverses chez les Juifs

Projets d'arrestation

40 Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète.

 41 D'autres disaient : C'est le Christ. Et d'autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ?

de la Galilée. Cela trahit la profonde ignorance du peuple, puisque Jésus était né à Bethléhem en Judée, et non en Galilée (#Mi 5:1, cf. #Mt 2:6 ; #Lu 2:4). Les gens n'avaient même pas pris la peine de se renseigner sur le lieu exact de sa naissance, démontrant ainsi leur total désintérêt pour les preuves de la messianité de Jésus.

 

42 L'Écriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ?

 

 

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