La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.

NOUVEAU TESTAMENT

 Luc 4 suite à 7 partiel

  LES PAROLES DE JÉSUS SERONT EN JAUNES
LUC 4 suite : 13 à 44 
 

13  Après l’avoir tenté de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable.

 jusqu’à un moment favorable. Les tentations de Satan contre Christ ne prirent pas fin pour autant, elles persistèrent au contraire durant tout son ministère (cf. #Hé 4:15) et atteignirent leur point culminant à Gethsémané (#Lu 22:39-46).

 Ministère de Jésus en Galilée

14 ¶  Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour.

 retourna en Galilée. Les Evangiles synoptiques ne parlent guère du ministère de Jésus entre son baptême et son retour en Galilée, mais Jean fait cependant état d’un ministère assez intense à Jérusalem et en Judée (#Jn 2:12-4:1). En conséquence, les nouvelles à son sujet se répandirent rapidement.

 

15  Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous.

 Prédication à Nazareth

Hostilité des habitants

16  Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture,

 Il se rendit à Nazareth. Au v. #Lu 4:23, Luc fait comprendre que Christ avait déjà exercé son ministère à Capernaüm auparavant. Pourtant, il décide d’inclure cet épisode au début de son récit sur le ministère public de Christ. Nous avons là un parfait exemple du travail d’agencement logique plutôt que chronologique effectué par Luc.

 

17  et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit:

18  L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, (4-19) Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés,

 il m’a oint. L’Esprit lui-même était l’onction (vv. #Lu 4:1, #Lu 4:14).

 

19  Pour publier une année de grâce du Seigneur.

 une année de grâce du Seigneur. Ce passage est tiré d’#Esa 61:1-2. Christ s’arrêta au milieu du v. 2, sans lire la suite du v., qui annonce le jugement au jour de la vengeance de Dieu et se rapporte à sa seconde venue.

 

20  Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui.

 s’assit. La coutume voulait que l’enseignant se tienne debout, dans une position de respect, durant la lecture de l’Ecriture (v. #Lu 4:16), et qu’il s’assoie, dans une attitude d’humilité, pour enseigner.

 

21  Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie.

cette parole de l’Ecriture …  est accomplie. Sans la moindre ambiguïté, Jésus déclarait être le Messie qui accomplissait cette prophétie. L’auditoire comprit clairement la signification de ses paroles, mais ne put accepter une telle affirmation de supériorité de la part de celui qu’il connaissait en tant que fils du charpentier (v. #Lu 4:22 ; cf. #Mt 13:55).

 

22  Et tous lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ?

23  Jésus leur dit : Sans doute vous m’appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me direz : Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm.

 Capernaüm. De toute évidence, Christ avait déjà acquis une réputation suite à des actes miraculeux dans cette ville. L’Ecriture donne peu de détails à propos de la première année de son ministère public. L’Evangile de Jean, qui en présente l’aperçu le plus large, suggère que Christ resta surtout en Judée. Cependant, #Jn 2:12 mentionne une brève visite à Capernaüm, sans autre précision. #Jn 4:46-54 rapporte que lors de son séjour à Cana, Christ guérit le fils d’un officier du roi, alité à Capernaüm. Nous savons aussi qu’il avait déjà fait quelques disciples parmi les hommes de la côte nord de la mer de Galilée (#Jn 1:35-42 ). Il est possible qu’il ait visité cette ville plus d’une fois au cours de la première année de son ministère. Quoi qu’il en soit, il y était resté suffisamment longtemps pour avoir le temps d’accomplir des miracles ; en conséquence, sa réputation s’était répandue dans toute la Galilée (cf. v. #Lu 4:14).

 

24  Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie.

25  Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre ;

 4:25-27

La veuve de Sarepta (#1R 17:8-24) et Naaman le Syrien (#2R 5) étaient tous deux des non-Juifs qui vivaient à une époque d’incrédulité généralisée en Israël. Jésus souligne ici que Dieu ne tint pas compte de toutes les veuves et tous les lépreux présents en Israël, mais qu’il manifesta sa grâce à deux habitants de nations païennes. La compassion de Dieu pour les non-Juifs et ceux qui sont rejetés constitue un thème récurrent de l’Evangile de Luc.

 

26  et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon.

27  Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d’Elisée, le prophète ; et cependant aucun d’eux ne fut purifié, si ce n’est Naaman le Syrien.

28  Ils furent tous remplis de colère dans la synagogue, lorsqu’ils entendirent ces choses.

 remplis de colère. Pour la première fois, Luc mentionne une opposition au ministère de Christ. Ce qui déclencha la colère des Nazaréens, ce fut apparemment l’idée que la grâce de Dieu pouvait leur être retirée et être étendue aux non-Juifs.

 

29  Et s’étant levés, ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, afin de le précipiter en bas.

30  Mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla.

 passant au milieu d’eux. Ces paroles suggèrent une fuite miraculeuse, le premier d’une série d’incidents similaires où Jésus échappa à une mort prématurée entre les mains de la foule (cf. #Jn 7:30 ; #Jn 8:59 ; #Jn 10:39).

 Jésus en Galilée

Enseignement dans la synagogue

Guérison d'un démoniaque de la belle-mère de Pierre et de plusieurs malades

Jésus en divers lieux en Galilée

31 ¶  Il descendit à Capernaüm, ville de la Galilée ; et il enseignait, le jour du sabbat.

32  On était frappé de sa doctrine ; car il parlait avec autorité.

33  Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un esprit de démon impur, et qui s’écria d’une voix forte:

34  Ah ! qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu.

 le Saint de Dieu. Les démons reconnaissaient toujours immédiatement Christ (cf. v. #Lu 4:41 ; #Lu 8:28 ; #Mt 8:29 ; #Mr 1:24 ; #Mr 3:11 ; #Mr 5:7).

 

35  Jésus le menaça, disant: Tais-toi, et sors de cet homme. Et le démon le jeta au milieu de l’assemblée, et sortit de lui, sans lui faire aucun mal.

36  Tous furent saisis de stupeur, et ils se disaient les uns aux autres : Quelle est cette parole ? il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent !

37  Et sa renommée se répandit dans tous les lieux d’alentour.

38  En sortant de la synagogue, il se rendit à la maison de Simon. La belle-mère de Simon avait une violente fièvre, et ils le prièrent en sa faveur.

 La belle-mère de Simon. Il est établi que Pierre était marié (cf. #1Co 9:5), même si l’Ecriture ne donne aucun détail concernant sa femme.

une violente fièvre. #Mt 8:14-15 et #Mr 1:30-31 rapportent aussi ce miracle. Toutefois, Luc le médecin est le seul à remarquer que la fièvre était « violente » et à mentionner le moyen employé par Jésus pour guérir la malade (v. #Lu 4:39).

 

39  S’étant penché sur elle, il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. A l’instant elle se leva, et les servit.

40  Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit.

 Après le coucher du soleil. Il marquait la fin du sabbat. Dès que la foule put voyager, elle vint à Jésus.

 

41  Des démons aussi sortirent de beaucoup de personnes, en criant et en disant : Tu es le Fils de Dieu. Mais il les menaçait et ne leur permettait pas de parler, parce qu’ils savaient qu’il était le Christ.

42  Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quittât point.

43  Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé.

 royaume de Dieu. Cette expression, fréquemment employée dans l’Evangile de Luc, apparaît ici pour la première fois.

 

44  Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée.

 

LUC 5 : 1 à 39 
 
 Pêche miraculeuse
Vocation de trois disciples

1 ¶  Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,

 lac de Génésareth. C’est-à-dire la mer de Galilée, aussi appelée mer de Tibériade (#Jn 6:1 ; #Jn 21:1). C’est en réalité un grand lac d’eau douce, situé à plus de 200 m au-dessous du niveau de la mer, qui constitue la réserve d’eau principale et une source de commerce pour toute la région de la Galilée.

 

2  il vit au bord du lac deux barques, d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.

 laver leurs filets. Comme ils avaient pêché toute la nuit sans rien attraper pour leur peine (cf. v. #Lu 5:5), ils étaient en train de sécher et de réparer leurs filets pour une autre nuit de pêche.

 

3  Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait la foule.

4  Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.

 jetez vos filets. Les pêcheurs travaillaient la nuit parce que, dans des circonstances normales, le poisson remontait à une faible profondeur au cours de la nuit et pouvait être pris avec les filets ; durant les heures du jour, il plongeait dans des eaux trop profondes pour être attrapé par ce moyen. Pierre devait penser que le conseil de Jésus n’avait aucun sens, mais il obéit tout de même, et il fut récompensé de son obéissance (v. #Lu 5:6).

 

5  Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.

6  L’ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.

7  Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.

8  Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.

 retire-toi de moi. La pêche remarquable un miracle avéré - remplit d’étonnement tous les pêcheurs de Capernaüm (v. #Lu 5:9). Pierre comprit immédiatement qu’il se trouvait en présence de l’Oint de Dieu qui exerçait sa puissance divine, et il fut rempli de honte à cause de son péché. Cf. #Ex 20:19 ; #Ex 33:20 ; #Jug 13:22 ; #Job 42:5-6

 

9  Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite.

10  Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d’hommes.

11  Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.

 ils laissèrent tout, et le suivirent. Luc livre un récit plus détaillé que Matthieu de cet événement.

 

Guérison d'un lépreux et d'un paralytique

12 ¶  Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.

 couvert de lèpre. La tournure insistante de Luc donne à penser qu’il s’agissait d’un cas particulièrement grave de lèpre.

 

13  Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta.

 Aussitôt. Les guérisons effectuées par Jésus étaient caractérisées notamment par un rétablissement immédiat et total. Cf. #Lu 17:14 ; #Mt 8:13 ; #Mr 5:29 ; #Jn 5:9.

 

14  Puis il lui ordonna de n’en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.

 va te montrer au sacrificateur. Conformément à la loi sur la lèpre (#Lé 13:1-46).

 

15  Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies.

16  Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait.

17 ¶  Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.

 docteurs de la loi. C’est-à-dire des scribes. Ces chefs religieux juifs venaient de loin, de Jérusalem. A peine la réputation de Jésus s’était-elle répandue que les scribes et les pharisiens le regardèrent d’un œil critique.

 

18  Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.

19  Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l’assemblée, devant Jésus.

 par une ouverture. Apparemment, le toit était recouvert de tuiles qui, une fois enlevées, laissèrent entre les poutres du toit une ouverture suffisamment large pour faire passer un homme. La foule qui suivait Jésus devait être très nombreuse, si une mesure aussi extrême fut nécessaire pour pouvoir présenter le malade devant lui. Comme les gens pressaient Jésus de toutes parts, les hommes qui portaient le paralytique ne pouvaient pas s’approcher suffisamment de lui, même s’ils l’attendaient à la sortie de la maison.

 

20  Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés.

 tes péchés te sont pardonnés. Christ ne tint pas compte de la paralysie et répondit d’abord à un besoin plus important. Cette action mettait en avant une prérogative qui n’appartenait qu’à Dieu (v. #Lu 5:21 ; cf. #Lu 7:49). La guérison de l’homme paralysé qui s’ensuivit constitua la preuve qu’il possédait aussi l’autorité pour pardonner les péchés.

 

21  Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?

 des blasphèmes. Leur jugement aurait été exact si Jésus n’avait pas été Dieu incarné.

 

22  Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit: Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ?

 connaissant. Par l’exercice de son omniscience. Cf. #Mt 9:4 ; #Jn 5:24-25.

 

23  Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?

24  Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.

 afin que vous sachiez. Sa capacité de guérir n’importe qui selon sa volonté de manière complète et immédiate (v. #Lu 5:25) - constituait la preuve incontestable de sa divinité. En tant que Dieu, il avait toute autorité pour pardonner les péchés. C’était un moment décisif qui aurait dû mettre fin une fois pour toutes à l’opposition des pharisiens. Au lieu de cela, ils commencèrent à le discréditer en l’accusant de violer leur loi sur le sabbat.

 

25  Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.

26  Tous étaient dans l’étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd’hui des choses étranges.

 des choses étranges. La réaction manque curieusement de parti pris : elle n’est pas dénuée d’émerveillement et d’étonnement, mais elle est totalement vide de vraie foi.

 Vocation de Lévi (Matthieu)

27 ¶  Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit : Suis-moi.

 Lévi. Le nom de Matthieu avant sa conversion.

 

28  Et, laissant tout, il se leva, et le suivit.

 laissant tout. Cf. v. #Lu 5:11 ; #Lu 9:59-62. Cette expression signifie qu’un retour en arrière n’était plus possible.

 

29  Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d’autres personnes étaient à table avec eux.

 beaucoup de publicains. Immédiatement, Lévi présenta ses anciens collègues à Christ.

 

30  Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?

 mangez-vous et buvez-vous. Le simple fait de s’associer d’une manière ou d’une autre avec des exclus même en leur adressant la parole - était considéré comme répréhensible. Manger et boire en leur compagnie impliquait que l’on entretenait avec eux un degré d’amitié qui répugnait aux pharisiens (cf. #Lu 7:34 ; #Lu 15:2 ; #Lu 19:7).

 

31  Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.

 ceux qui se portent bien. Ceux qui pensent être en bonne santé et ne cherchent pas à être guéris.

 

32  Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.

 Question sur le jeûne

33  Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent.

 jeûnent fréquemment. Jésus jeûna au moins à une occasion (#Mt 4:2), mais il le fit en privé, conformément à ses propres instructions (cf. #Mt 6:16-18). La loi prescrivait un jeûne le jour des expiations (#Lé 16:29-31 ; #Lé 23:27), mais tous les autres jeûnes étaient volontaires et accomplis pour des raisons particulières telles que la pénitence et la prière fervente. Le fait que les pharisiens soulevèrent cette question démontre qu’ils considéraient le jeûne comme une pratique publique permettant l’étalage de leur spiritualité. Pourtant, une critique du jeûne hypocrite se trouvait déjà dans l’A.T. (#Esa 58:3-6).

 

34  Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ?

35  Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là.

36  Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux.

37  Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ;

38  mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.

39  Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.

 Le vieux est bon. Ceux qui avaient pris goût aux cérémonies de l’ancienne alliance et aux traditions pharisaïques rechignaient à les abandonner au profit du vin nouveau que constituait l’enseignement de Jésus. Luc est le seul à citer cette parole.

 

LUC 6 : 1 à 49 
 
Les épis de blé et le sabbat

1 ¶  Il arriva, un jour de sabbat appelé second-premier, que Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.

2  Quelques pharisiens leur dirent: Pourquoi faites-vous ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat ?

3  Jésus leur répondit: N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ;

N’avez-vous pas lu. Jésus formule ici un reproche qui suggère que leur ignorance d’une vérité aussi élémentaire était coupable (cf. #Mt 12:5 ; #Mt 19:4 ; #Mt 21:16, #Mt 21:42 ; #Mt 22:31).

 

4  comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu’il ne soit permis qu’aux sacrificateurs de les manger ?

5  Et il leur dit : Le Fils de l’homme est maître même du sabbat.

 L'homme à la main sèche

6  Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu’il enseignait. Il s’y trouvait un homme dont la main droite était sèche.

7  Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat : c’était afin d’avoir sujet de l’accuser.

s’il ferait une guérison le jour du sabbat. Les scribes et les pharisiens remarquèrent l’homme à la main sèche (v. #Lu 6:6) et comprirent tout de suite que Christ, présent dans la synagogue, saisirait cette occasion pour le guérir. En contraste frappant avec tous les autres soi-disant guérisseurs, il n’opérait aucune sélection, il guérissait tous ceux qui venaient vers lui (v. #Lu 6:19 ; cf. #Lu 4:40 ; #Mt 8:16).

 

8  Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout.

connaissait leurs pensées. Cf. #Lu 5:22.

tiens-toi là. Jésus tenait à accomplir ce miracle aux yeux de tous, comme s’il voulait démontrer son mépris pour les prescriptions humaines si chères aux pharisiens.

 

9  Et Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer.

faire du bien. La loi sur le sabbat interdisait le travail rémunéré, les divertissements frivoles et tout ce qui était étranger à un esprit d’adoration. L’activité en tant que telle n’était pas proscrite. La charité, la compassion et l’adoration étaient particulièrement appropriées un tel jour. Les activités de nature vitale étaient aussi permises. Le fait de corrompre le sabbat au point d’interdire de telles œuvres constituait une perversion du plan de Dieu.

faire du mal. Refuser de faire du bien revient à faire du mal (#Ja 4:17).

 

10  Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : Etends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie.

promenant ses regards sur eux tous. Il leur donnait une chance de répondre à la question du v. 9. De toute évidence, personne ne réagit.

 

11  Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus.

remplis de fureur. Réaction étonnante, face à un miracle aussi glorieux. Ce fut leur humiliation publique affront qu’ils abhorraient par-dessus tout (cf. #Mt 23:6-7) - qui fit naître en eux une telle haine irrationnelle. Ils avaient été incapables de contrer le raisonnement de Jésus (vv. #Lu 6:9-10). Bien plus, comme il avait guéri l’homme en lui donnant simplement un ordre, il n’avait accompli aucun « travail » dont on pourrait l’accuser. Ils cherchaient désespérément une raison de l’accuser (v. #Lu 6:7); comme ils n’en trouvèrent aucune, ils furent pris d’une fureur aveugle.

Choix des douze apôtres

12 ¶  En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.

passa toute la nuit à prier. Luc dépeint souvent Jésus en prière, en particulier avant certains événements marquants de son ministère. Cf. #Lu 3:21 ; #Lu 5:16 ; #Lu 9:18, #Lu 9:28-29 ; #Lu 11:1 ; #Lu 22:32, #Lu 22:40-46.

 

13  Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d’apôtres:

il appela ses disciples. Christ avait de nombreux disciples; à une autre occasion, il en envoya 70, deux par deux, pour annoncer l’Evangile (#Lu 10:1). Ici, il n’en choisit que 12 pour faire d’eux des apôtres chargés d’une mission particulière, des « envoyés » revêtus d’une autorité spéciale, chargés de délivrer son message en son nom (cf. #Ac 1:21-22).

 

14  Simon, qu’il nomma Pierre ; André, son frère ; Jacques ; Jean ; Philippe ; Barthélemy ;

15  Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d’Alphée ; Simon, appelé le zélote ;

16  Jude, fils de Jacques ; et Judas Iscariot, qui devint traître.

17  Il descendit avec eux, et s’arrêta sur un plateau, où se trouvaient une foule de ses disciples et une multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem, et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus pour l’entendre, et pour être guéris de leurs maladies.

6:17-49

Ces vv. constituent un sermon tenu sur un plateau. La similitude avec le sermon sur la montagne chez Matthieu est remarquable. Il est évidemment possible que Jésus ait tout simplement prêché le même sermon à plusieurs occasions (il est certain qu’il réemploya le même matériau à différentes reprises, p. ex. 12:58-59; cf. #Mt 5:25-26). Il est cependant plus probable que ces passages correspondent à des récits différents d’un même événement. La version de Luc est quelque peu abrégée, à cause de l’omission de certaines parties à connotation typiquement juive (particulièrement le discours de Christ sur la loi). Hormis cela, les deux sermons suivent exactement le même cours de pensée : ils commencent tous deux par les béatitudes et se terminent par la parabole de la maison bâtie sur le roc. Les différences entre quelques expressions viennent certainement du fait que le sermon fut donné à l’origine en araméen. Luc et Matthieu effectuèrent chacun une traduction en grec, avec un certain nombre de variantes. Bien évidemment, les deux textes sont empreints de la même inspiration et de la même autorité.

un plateau. L’autre récit parle d’une « montagne » (#Mt 5:1). Ces deux appellations sont parfaitement compatibles, qu’il s’agisse d’un plateau au sommet ou d’une partie plane sur un versant. Il existe en effet un tel endroit dans un site à proximité de Capernaüm, où ce sermon aurait eu lieu, d’après la tradition.

 

18  Ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs étaient guéris.

esprits impurs. Un autre terme pour parler des démons, employé à dix reprises dans les Evangiles.

 

19  Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

une force sortait de lui. Cf. #Lu 8:45-46

 

20 ¶  Alors Jésus, levant les yeux sur ses disciples, dit : Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous !

6:20-25

Les béatitudes chez Luc sont abrégées (cf. #Mt 5:3-12). Il ne mentionne que quatre bénédictions, en mentionnant par ailleurs quatre malédictions parallèles.

vous qui êtes pauvres. Le profond intérêt de Christ pour les pauvres et les exclus constitue l’un des thèmes favoris de Luc. Luc emploie un pronom personnel (« vous ») là où #Mt 5:3 utilise un article défini (« les »); le choix du terme permet de souligner la sensibilité et la tendresse qui marquent les paroles de Christ. Une comparaison des deux passages révèle cependant qu’il parlait de choses bien plus profondes et importantes que les possessions matérielles ou leur absence : il est ici premièrement question de la conscience chez un individu de sa propre insuffisance dans le domaine spirituel.

 

21  Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie !

vous qui avez faim. Il ne s’agit pas de la souffrance engendrée par un manque de nourriture, mais d’une faim et d’une soif de la justice.

 

22  Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme !

à cause du Fils de l’homme. Il n’y pas lieu de rechercher la persécution en tant que telle. Cependant, lorsqu’un chrétien est victime de mensonges proférés à son encontre à cause de Christ (#Mt 5:11), une telle persécution contient en elle la bénédiction de Dieu.

 

23  Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel ; car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.

24  Mais, malheur à vous, riches, car vous avez votre consolation !

25  Malheur à vous qui êtes rassasiés, car vous aurez faim ! Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes !

26  Malheur, lorsque tous les hommes diront du bien de vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères à l’égard des faux prophètes !

27 ¶  Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,

28  bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.

29  Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique.

30  Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare.

31  Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.

32  Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.

33  Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même.

34  Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.

35  Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.

fils du Très-Haut. Les enfants de Dieu doivent porter sur eux la marque indélébile du caractère moral de leur Père. Dieu étant plein d’amour, de miséricorde et de générosité même à l’égard de ses ennemis - nous devons l’être aussi.

 

36  Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.

37 ¶  Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.

Ne jugez point. Ce passage interdit toute hypocrisie et tout esprit de critique qui résulterait d’une conviction de notre propre justice. Il ne condamne pas le véritable discernement.

 

38  Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.

on versera dans votre sein. Dans le creux formé par les pans relevés d’une longue robe, employée pour porter le surplus de grain. Cf. #Ps 79:12 ; #Esa 65:6 ; #Jér 32:18.

 

39  Il leur dit aussi cette parabole : Un aveugle peut-il conduire un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse ?

40  Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître.

41  Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?

paille …  poutre. L’effet humoristique de cette image était sans aucun doute intentionnel. Christ eut souvent recours à des hyperboles pour produire des images comiques (cf. #Lu 18:25 ; #Mt 23:24).

 

42  Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère.

43  Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit.

44  Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces.

45  L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.

46  Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! Il ne suffit pas d’affirmer que Christ est Seigneur ; la foi authentique débouche sur l’obéissance. Un arbre se reconnaît à ses fruits (v. #Lu 6:44).

 

47  Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.

48  Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie.

49  Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle : aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande.

 

LUC 7 partiel : 1 à 8 
 
Guérison d'un serviteur d'un centenier

1 ¶  Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.

2  Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir.

Un centenier avait un serviteur. L’attention affectueuse du centenier pour un humble esclave ne correspondait pas à l’image des officiers de l’armée romaine telle qu’elle s’était forgée en Israël. Pourtant, le N.T. mentionne encore deux autres centeniers qui manifestèrent une foi authentique cf. #Ac 10).

 

3  Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.

anciens des Juifs. #Mt 8:5-13 ne mentionne pas le fait que le centenier fit appel à Jésus par le truchement de ces intermédiaires. Cette attitude de la part des anciens des Juifs, qui acceptèrent d’intercéder pour lui auprès de Jésus, est le témoignage du respect dont cet homme jouissait dans leur communauté. Il aimait la nation juive et avait personnellement contribué à la construction de la synagogue locale (v. #Lu 7:5). C’était évidemment Dieu lui-même qui l’attirait à Christ (cf. #Jn 6:44, #Jn 6:65). Comme tous les hommes saisis d’une conviction de péché, il ressentait profondément sa propre indignité, c’est pourquoi il eut recours à des intermédiaires, au lieu de s’adresser lui-même à Jésus (vv. #Lu 7:6-7).

 

4  Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant : Il mérite que tu lui accordes cela ;

5  car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue.

6  Jésus, étant allé avec eux, n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.

7  C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.

 8  Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait.

 

Cliquez ici pour reculer chapitre précédent

 

Cliquez ici pour avancer chapitre suivant